[877px-gotthardtunnel_bauzug.340x0.jpg] Train de construction au tunnel du Gotthard en 1880 (Wikipedia)Au 19e siècle, la politique en matière d'immigration de la Suisse se caractérisait par une grande générosité. Il ne fallait pas de papiers pour venir en Suisse. Beaucoup de migrants étaient diplômés et ont contribué à l'essor des universités suisses. En -- s'expatriaient. On a dit que les «étrangers» prenaient le travail de la population locale. Or beaucoup de paysans partis à l'étranger n'ont pas réussi à s'adapter au virage industriel. Et sans l'immigration, l'économie suisse ne serait pas devenue ce qu'elle est. -- le modèle des trois cercles. Les travailleurs du premier cercle (UE et AELE) étaient appelés à bénéficier de la libre circulation; l'immigration du deuxième cercle (Etats-Unis, Canada, Australie, Nouvelle-Zélande) était soumise à des restrictions; quant au troisième cercle (Asie, Afrique, Amérique latine), tout recrutement était en -- conclusion que « la quasi-totalité des gains de productivité réalisés entre 1995 et 2000, à savoir 0,5% par an, est à mettre sur le compte de l'immigration » (Comtesse, 2009). Hypocrisie: illégal mais néanmoins demandé