1€ le premier mois Vous êtes en train de lire : L'Immigration, le Grand Tabou avec Alexandre Del Valle 6 -- Vous êtes ici Rendez-vous » L'Immigration, le Grand Tabou Société 27 septembre 2019 -- Geopolitico-Scanner L'Immigration, le Grand Tabou Publié le 27 septembre 2019 Avec Alexandre Del Valle À quelques jours de l’ouverture du débat parlementaire sur l’immigration, Emmanuel Macron, décidé à placer cette question au cœur de l’agenda politique, s’est de nouveau exprimé sur le sujet, déclarant que : “La France ne peut pas accueillir tout le monde”. À quelques jours de l’ouverture du débat parlementaire sur l’immigration, Emmanuel Macron, décidé à placer cette question au cœur de l’agenda politique, s’est de nouveau exprimé sur le sujet, déclarant que : “La France ne peut pas accueillir tout le monde”. -- 2 À quelques jours de l’ouverture du débat parlementaire sur l’immigration, Emmanuel Macron, décidé à placer cette question au cœur de l’agenda politique, s’est de nouveau exprimé sur le sujet, déclarant que : “La France ne peut pas accueillir tout le monde”. -- À quelques jours de l’ouverture du débat parlementaire sur l’immigration, Emmanuel Macron, décidé à placer cette question au cœur de l’agenda politique, s’est de nouveau exprimé sur le sujet, déclarant que : “La France ne peut pas accueillir tout le monde”. Fidèle à sa -- s’empare de sujets qui étaient jusqu’alors supposés être l’apanage des seules droites et "extrême droite". Alexandre Del Valle revient sur les faits et chiffres accablants concernant l’immigration qui ont poussé le Président et la droite dite « modérée » à s’attaquer à un sujet qui figure parmi les principales préoccupations des Français. -- personnes par an, selon l'aveu du député européen et ex-ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux. Dans les années 1960, le grand démographe Alfred Sauvy avertissait déjà que le phénomène de l'immigration de masse extra-communautaire aurait des conséquences civilisationnelles, sociales, économiques et sécuritaires majeures et probablement hautement sismiques si des mesures de sélection et de contrôle n'étaient pas prises. Mais depuis des décennies d'immigration, non plus choisie et assimilée, mais de plus en plus subie et non-intégrée, il est de mauvais ton d'évoquer ce phénomène autrement que de façon béate -- fondamentale et indiscutable qui nécessiterait l'abolition des frontières coupables de tous les maux de la Terre. Comme l'avait prophétisé Sauvy, les effets palpables de l'immigration depuis des décennies expliquent en partie la montée des populismes et de ladite extrême-droite tant en France qu'ailleurs en Occident. Il est donc -- Le peuple français majoritairement inquiet malgré la propagande pro-immigrationniste permanente Selon un récent sondage publié le 13 septembre dernier par l’institut -- Bien qu’il soit complexe de faire état des chiffres relatifs à l’immigration illégale, certaines données permettent de se faire une idée de l’ampleur du phénomène. Dans un entretien accordé au Figaro, la démographe Michèle Tribalat estimait l’immigration illégale à partir de « recoupements de chiffres d'interpellations, placements en centre de rétention, aide médicale d'État, déboutés du droit d’asile) entre 200 -- est évaluée comme majeure ». Quid de l'immigration légale? La part très minoritaire de l'immigration économique "choisie" par les entreprises et l'Etat français Qu’en est-il de l’immigration légale ? Selon les chiffres du Ministère de l’Intérieur, 255 550 titres de séjour auraient été délivrés en 2018 – soit une hausse de 3,3% par rapport à l’année précédente. Une hausse annuelle constante depuis les années 1990. D’après ces chiffres, l’immigration familiale demeure la plus importante : environ 90 000 titres de séjours pour ce type d’immigration, composée en grande partie du regroupement familial, auraient été accordés. Les titres de séjour accordés aux étudiants sont, comme pour l’immigration familiale, en légère hausse, estimés à 82 580 – dont près de la moitié aurait été accordé à des étudiants marocains - pour la même année 2018. Il s’agit là de la seconde filière d’immigration la plus importante, suivie des titres accordés aux demandeurs d’asile en augmentation comme nous avons pu le voir - environ 33 000 demandes d’asile acceptées. L’immigration dite « économique » ne représente pour sa part qu’un peu plus de 13% du nombre total de titres de séjour délivrés en 2018, soit 32 815 titres. -- de responsables politiques – principalement de droite – à l’instar de Guillaume Larrivé et Valérie Pécresse se sont déclarés favorables à la suppression du droit du sol, véritable pompe à immigration de peuplement non économiquement choisie. Valérie Pécresse déclarait de la sorte : «l'acquisition de la nationalité française ne doit plus être -- décennies sont très souvent amoindris par une mauvaise foi intellectuelle manifeste: des démographes, commentateurs médiatiques, intellectuels bien-pensants et politiques immigrationnistes ne cessent d'affirmer que l'immigration de masse - stoppée depuis 1974 - et que le chiffre des étrangers/migrants en France est "stable" depuis le début du XXème siècle, mais le simple bon sens et le fait de se balader dans les grandes métropoles françaises permettent de constater que l'immigration extra-européenne a fait considérablement évoluer le pays du point de vue civilisationnel, démographique et religieux. Pour le consultant et essayiste Jean-Paul Gourévitch, qui utilise les mêmes chiffres que l’OFII (l’Office française de l’immigration et de l’intégration), on compterait au minimum aujourd'hui en France 10% d’immigrés au sens plein, bien loin des 6.5% souvent cités. Selon la -- par Pascal Blanchard qui estime que, sur quatre générations, « un quart des Français ont une origine extra-européenne » et « un autre quart ont un grand-parent au moins issu des immigrations intra-européennes » (Pascal Blanchard, "Quelle place donner à l’immigration dans l’histoire de la République ?", L'Humanité, 24 septembre 2014). Un autre chercheur-démographe de l'INED, Cris Beauchemin, a été jusqu'à affirmer qu'en 2018, deux personnes sur cinq (soit 40 % de la population française) sont issues de l’immigration sur trois générations. Et en 2011, 30,2 % des jeunes de moins de 18 ans en métropole ont un ascendant immigré sur trois générations, dont 19,3 % d’immigration extra-européenne. 31 % des nouveau-nés en métropole ont au moins un parent né à l'étranger, dont 27,1 % au moins un parent né hors de l'Union européenne. Et si l'on tient compte des descendants d'immigrés, évalués environ à 15 millions de personnes - soit 4 fois plus qu’il y’a une vingtaine d’années - la France connaît la plus massive immigration extra-communautaire de tous les pays ouest-européens, ce qui n'était bien sûr pas le cas dans les années 1920-1950. Nier cette évidence ne peut qu'alimenter la redoutée -- symptôme de l'inquiétude des populations européennes autochtones. Entre 12 et 17 milliards annuels ! Le coût exorbitant de l'immigration pour les Etats-Providence ouest-européens Selon Jean-Paul Gourévitch, le coût annuel de l’immigration – à savoir la différence entre qu’elle rapporte et ce qu’elle coûte - avoisinerait les 12.2 milliards d’euros (8.5 milliards d’euros en ce qui concerne l’immigration légale et 3.7 milliards pour l’immigration illégale). D’après l'expert international, ce chiffre pourrait être bien plus élevé encore, puisque l’immigration illégale serait en hausse chaque année, ce qui augmenterait donc naturellement le coût total de l’immigration. Sur un quinquennat, cela représenterait plus de 50 milliards d’euros de dépenses publiques. D'après l'économiste Jacques Bichot, qui a réalisé des études sur le coût de l'immigration (""Immigration : quels coûts pour les finances publiques ? Essai d’évaluation pour la France"), le "surcoût" pour l'Etat serait au moins de 8,5 milliards d'euros au nom des aides sociales et de -- pour les frais de justice, dont nombre d'études ne tiennent pas compte. Le total avoisinerait les 25 milliards d'euros. Il est vrai que les études qui vantent le fait que l'immigration rapporterait plus qu'elle couterait ou serait "neutre" ne prennent jamais en compte tous les couts "indirects" comme l'éducation, les infrastructures, les -- quinquennat avancé par Brice Hortefeux n’est en rien un « fantasme d’extrême droite. Comme nous avons pu le constater empiriquement à partir des chiffres officiels, l’immigration légale représente à elle seule 255 000 entrées par an. Si l’on ajoute le nombre de déboutés du droit d’asile - 90 000, dont l’écrasante majorité resterait sur le territoire français comme indiquait la Cour des Comptes en 2015 -, nous atteignons le chiffre de 350 000 nouveaux immigrés par an. Enfin, si l'on ajoute à cela les chiffres relatifs à l’immigration illégale, l’arrivée annuelle de 100 000 clandestins et/ou faux réfugiés/demandeurs d'asile déboutés totalise près d'un -- leur pays d’accueil (des centaines de milliers d'Italiens dans les années 1940-50 et de Portugais-Espagnols depuis les années 1990). Ce que semblent également oublier certains immigrationnistes très idéologisés et réfractaires au réel dérangeant, c’est qu’il est bien moins complexe d’assimiler des populations intra-européennes comme ce fût le cas pendant des décennies et comme l'avait averti le célèbre démographe Alfred Sauvy, dont les propos lucides et prophétiques sont relatés par Patrick Veil lui-même, le spécialiste de l'immigration lié au PS et auteur de l'ouvrage de référence La France et ses étrangers. Ce partage d’un socle civilisationnel judéo-chrétien et gréco-latin -- l'Occident auraient au moins dû aider nos dirigeants successifs à prendre des mesures en termes de politique d'intégration et de limitation de l'immigration familiale. Revenons au débat lancé par le Président Macron: il aura au moins eu le mérite de briser l’omertà imposée depuis des décennies non pas seulement pas la gauche, mais aussi par les lobbies immigrationnistes "capitalistes" dont les grandes multinationales et nombre d'entrepreneurs tentés par la baisse tendancielle des salaires -- ce qu'elle est, une terre d'asile politique […] mais pas plus », ou encore de celle de Georges Marchais, alors secrétaire général du PCF (Parti communiste français), farouchement opposé à l’immigration de masse, et qui déclarait, le 27 mars 1980, ce que l'on qualifie aujourd'hui de propos d''extrême-droite" ou "populistes": «Il faut stopper l'#immigration officielle et clandestine. Il est inadmissible de laisser entrer de nouveaux travailleurs immigrés en France, alors que notre pays compte près de 2 millions de chômeurs, français et immigrés (...). Nous posons le problème de l’immigration". Les commentaires de cet article sont à lire ci-après Le sujet vous intéresse ? Mots-clés : immigration, migrants, nombre, Intégration, assimilation Thématiques : France -- l’Ile-de-France. Ces chiffres incontestables ont le mérite de donner une image dynamique de l’immigration en France, bien loin des arguties qui consistent à tronçonner le phénomènes en sous-catégories, comme pour le chômage (déclarés, clandestins, réfugiés de ceci ou cela... migrants,