auteur de Comment pardonner ?. Dans ses retraites de pardon, ce prêtre et psychologue québécois insiste beaucoup sur la nécessité de pardonner la déception. « Parents, enfants, conjoints, beaux-parents, chacun voudrait que l’autre soit parfait, dit-il. Il y a des espoirs, des frustrations. La déception créée une blessure, qu’il faut guérir. » -- son bon droit ; aucune ne fait le premier pas vers l’autre. » Le plus difficile à pardonner à ses beaux-parents, bien souvent, ce ne sont pas leurs ingérences ou leurs vexations, mais les blessures qu’ils ont pu infliger à leur enfant la plupart du temps involontairement. « -- ou fille de ses parents, insiste Christine Ponsard. Or chaque enfant est blessé, car chaque parent est blessant. Il faut donc, un jour ou l’autre, que je pardonne à mes beaux-parents ces blessures que je rencontre chez leur enfant et qui rejaillissent plus ou moins gravement sur notre vie conjugale. » -- vers leurs fils et le retour des fils vers leurs pères », lit-on dans l’Ancien Testament. On aimerait ajouter : « le retour du cœur des belles-filles et des gendres vers leurs beaux-parents, et des beaux-parents vers leurs belles-filles et leurs gendres ». Et dès demain si vous le voulez bien.