Cinq astuces pour avoir de bonnes relations avec sa belle-famille

Il peut parfois être difficile de s’entendre avec ses beaux-parents. Selon une étude menée par l’Université Cambridge, 60 % des femmes et 15 % des hommes auraient des relations tendues avec leur belle-mere 1 Or, d’après une étude de l’Institute for Social Research de l’Université du Michigan, la qualité des relations qu’on entretient avec les parents de son conjoint pourrait prédire la longévité et la stabilité du couple. Ces résultats illustrent l’importance d’explorer les relations avec sa belle-famille avant et pendant le mariage.2

Qu’est-ce que ça veut dire? Il est préférable de cultiver des relations chaleureuses avec ses beaux-parents, mais, au fond, ce qui compte vraiment, c’est la relation entre les deux époux. Voici comment éviter les écueils dont sont semées les relations avec la belle-famille.

  • Ne vous battez pas pour des vétilles.
    Le fait que votre belle-mère passe le doigt sur le dessus du cadre de votre photo pour exposer la poussière qui s’y accumule ou une querelle incessante pour des motifs politiques ou religieux risquent de causer des dissensions si vous ne faites rien pour les empêcher. Dans ces cas-là, il vaut parfois mieux accepter votre désaccord.Après tout, il est peu probable que vous persuadiez vos beaux-parents de voter pour le candidat de votre choix ni que vous ayez les mêmes priorités. Par exemple, j’ai toujours eu horreur de faire le ménage, alors que ma belle-mère passe l’aspirateur tous les jours. Il est utile que vous connaissiez vos valeurs et que vous évitiez de vous sentir coupable simplement parce que vous ne répondez pas aux attentes de quelqu’un. D’autre part, il se peut que votre gendre ou votre bru aient des idées, posent des gestes ou votent pour des candidats qui ne correspondent pas exactement à votre choix. Habituez-vous : c’est leur droit.
  • N’oubliez pas que les grands-parents jouissent de certaines prérogatives.
    Certains grands-parents ont l’habitude de laisser sur la table de la cuisine des gâteries pour leurs petits-enfants lorsqu’ils les visitent. Pire, ils les laissent glisser sur la rampe immaculée de leur escalier en poussant des cris de joie. Les enfants ne doivent toutefois pas s’attendre à ce que leurs parents se montrent soudainement aussi indulgents. Inversement, si les grands-parents sont très stricts, les enfants s’habitueront à une attitude différente. Il y a une chose que vous devez comprendre : les enfants peuvent suivre des règles qui diffèrent d’une maison à l’autre. Ne vous en faites donc pas si vos parents « gâtent » vos enfants. C’est là leur prérogative. Par ailleurs, les grands-parents ne doivent jamais oublier que les parents ont à cœur le bien de leurs enfants, même si leurs petits-enfants sont élevés d’une façon qu’ils trouvent trop relaxe ou trop tatillonne. Laissez-les faire leurs propres erreurs et apprendre leur métier de parents. C’est probablement la manière dont, vous aussi, vous l’avez appris.
  • Bâtissez des ponts et non des murs.
    Essayez de trouver des points communs avec vos beaux-parents. Il est probable que vous croyiez tous les trois que leur fils ou leur fille est une personne merveilleuse. C’est donc un bon point de départ. Vous pouvez leur demander de vous raconter des histoires sur son enfance afin de briser la glace ou de vous parler de leurs amis, de leur emploi et de leurs passe-temps – bref, de tout ce qui les passionne. Comme tout le monde, ils adorent pouvoir parler d’eux-mêmes.Même conseil aux beaux-parents. Prenez le temps de connaître le nouveau membre de votre famille. Il se peut qu’à la longue, il vous devienne cher, lui aussi.
  • Bâtissez votre propre relation avec vos beaux-parents.
    Au lieu de leur passer immédiatement votre conjoint lorsque vos beaux-parents sont au bout du fil, parlez-leur pendant quelques minutes. Vous pouvez aussi leur envoyer de temps en temps un bref courriel, un message sur Facebook ou une simple carte pour leur faire savoir que vous pensez à eux.En fin de compte, vos beaux-parents peuvent faire partie de votre réseau de soutien. Vous ne préféreriez pas les avoir de votre côté? Le même conseil s’applique aux beaux-parents. N’oubliez pas que c’est peut-être votre gendre ou votre bru qui choisira votre maison de soins infirmiers lorsque vous en aurez besoin. Vous avez donc tout intérêt à faire preuve de gentillesse à son égard.
  • Lâchez prise.
    Il se peut que vos beaux-parents et vous soyez partis du mauvais pied. Peut-être que, selon eux, vous n’appartenez pas au bon groupe ethnique ou que vous ne pratiquez pas la bonne religion. Mais, maintenant que vous faites partie intégrante de leur vie, à quoi bon continuer de vous en vouloir?En fin de compte, leur réaction initiale avait probablement plus à voir avec eux (et l’opinion de leurs amis et de leur famille) qu’avec vous. Et, vous, les beaux-parents, je vous suggère de respecter le choix de votre fils ou de votre fille et de faire ce qui est le mieux pour lui ou pour elle, ce qui signifie − dans la grande majorité des cas − de faire la paix avec votre bru ou votre gendre. Comme le suggère une comédie de situation québécoise, il faut parfois « lâcher prise ».

 

Sources :

Succès du mariage et relations avec les beaux-parents : https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5006754/

Six femmes sur dix déclarent avoir des relations tendues avec leur belle-famille : https://www.psychologytoday.com/ca/blog/mate-relate-and-communicate/201310/have-in-law-issues

 

 

Avis de non-responsabilité

 

Les renseignements contenus dans le présent article sont fournis uniquement à titre d’information. Les opinions exprimées dans le présent article sont celles de l’auteure. Elles ne reflètent pas forcément la position de la Financière Foresters.

1.https://www.psychologytoday.com/ca/blog/mate-relate-and-communicate/201310/have-in-law-issues

2. https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5006754″>https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5006754

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Camilla Cornell

Camilla Cornell est une rédactrice pigiste primée. Elle écrit sur tous les aspects des finances personnelles, couvrant des sujets qui vont du coût réel d’élever des enfants à l’établissement d’un budget, à l’assurance et à la planification de la retraite. Ses articles ont été publiés, entre autres, dans le Globe and Mail, le Financial Post, MoneySense et Today's Parent.