À présent que la Chine s'est éveillée, il n'est plus temps de... chinoiser ! chinois, chinoiser, chinoiserie Xi Jinping a vu déployer pour sa venue en France tout le faste de la République : le meilleur de notre gastronomie avec quatre chefs étoilés, le meilleur de notre culture -- aujourd'hui c'est du chinois. On a connu des successions plus glorieuses ! Enthousiasme tout aussi peu délirant pour la chinoiserie, laquelle renvoie, au sens propre, à un « bibelot de goût chinois ». Le suffixe -erie faisant essentiellement dans le péjoratif en français -- n'est guère plus probant : est-il besoin de préciser, aux usagers réputés peu commodes que nous sommes, ce que l'on entend d'ordinaire par « chinoiseries administratives » ? Quant au verbe chinoiser (« ergoter », « pinailler »), on est fondé à se demander comment l'éternel chinois a pu se trouver ainsi associé à -- 08:30 Publié dans Chroniques | Lien permanent | Commentaires (15) | Tags : chinois, chinoiser, chinoiserie © La Voix du Nord | Accueil | www.lavoixdunord.fr