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La Chinoiserie



chinoiserie XVIIIème Chinoiserie de Tiepolo

Chinoiserie de PILLEMENT - Chinoiserie de TIEPOLO



La mode des Chinoiseries fut introduite en Occident à la fin du XVIIème siècle par le biais des compagnies de commerce anglaises, hollandaises, portugaises et françaises.

Les Portugais furent les premiers à établir des comptoirs commerciaux en Chine et ils purent ainsi introduire dès le XVIème siècle des produits de luxe rares et destinés à une riche clientèle.

A la fin du XVIIème siècle, un véritable commerce va se développer et toucher un public plus important. Les paravents, les laques, les soieries, les panneaux décoratifs, les porcelaines, les papiers peints vont fasciner l'Europe.

Dans un premier temps, on commande aux "artisans" chinois les panneaux de boiserie, de soierie ou de papier peint, les panneaux de laque. On fait ensuite le montage en France sur des meubles, des paravents et autres supports. Puis on cherche à imiter avec plus ou moins de bonheur cet Art des Indes Orientales comme on l'appelait alors. Ainsi, le vernis Martin cherche à ressembler à la laque chinoise et la porcelaine européenne cherche à copier la porcelaine de Chine.

A partir du XVIIIème siècle, la diffusion de gravures "chinoisantes" va enrichir et supplanter peu à peu les modèles originaux. C'est pendant la période Rocaille que les chinoiseries vont le plus se développer car il y a une similitude dans l'organisation du décor. L'asymétrie chère au style Rocaille permet le décentrage, la sinuosité et la fantaisie présente dans la Chinoiserie.

La France va jouer un rôle de premier plan par l'influence de peintres et ornemanistes tels que Boucher, Pillement, Watteau, Lajoue, Peyrotte ou Huet.

Le goût pour les chinoiseries persiste jusqu'au XIXème siècle sans beaucoup de nouveauté, simplement en adaptant les motifs au goût du jour. L'industrialisation permet en outre la fabrication de séries qui appauvrissent le thème jusqu'à le faire disparaître.

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