Près de la moitié des Français se méfient des vaccins contre le coronavirus, selon une étude publiée mardi par la fondation Jean-Jaurès. Parmi eux, les traditionnels «anti-vax» mais aussi de nouveaux profils, dont de nombreux jeunes. Le vaccin contre le coronavirus, symbole d’espoir pour tous les -- disponible. Ce qui place la France en tête des pays les plus méfiants à l’égard du vaccin, devançant les États-Unis de 10 points. Loin des communautés militantes des "antivax", la défiance envers les autorités sanitaires bat tous les records en convertissant une petite moitié de la population. Parmi les facteurs déterminants : l'âge et la sympathie vis-à-vis de certains partis politiques. -- À lire aussiCovid-19: «Le scepticisme à l’égard du vaccin relève davantage de la défiance que du complotisme» Le mouvement des «antivax» ne date pas d’hier, mais la crise du coronavirus lui fournit de nouveaux adeptes. Depuis les années 2010, la question des conflits d'intérêts entre politiques, experts scientifiques et industries pharmaceutiques s'est inscrite dans le -- C’est un pic de défiance jamais atteint», note Jocelyn Raude. «Difficile, dans le cadre du vaccin contre le coronavirus, de parler d’un mouvement «anti-vax» unique : c’est une agrégation de personnes qui n’ont pas grand-chose à voir les unes avec les autres», observe Antoine Bristielle. «Il y a deux tendances : d’un côté, les sphères sensibles aux thèses conspirationnistes, qui accusent l’état d’être de -- né ce sentiment qu’il n’y a pas d’autorité sanitaire auquel on peut se fier», note Antoine Bristielle. Pendant ce temps, sur les réseaux sociaux, les anti-vax gagnent du terrain. Selon une étude publiée en mai dans la revue Nature, qui analyse le débat autour de la vaccination sur les réseaux sociaux, les discours anti-vaccins ont évincé les arguments «provax» en