Depuis octobre 2020, la plateforme de vidéos détenue par Google affirme avoir supprimé plus de 130.000 vidéos. Les faux récits sur le Covid-19 et les mythes antivax pullulent dans le quotidien des citoyens. Sur les réseaux sociaux, la publication de fausses nouvelles est à la portée de tous, et ce à un faible coût. Malgré les efforts de modération, les algorithmes de YouTube, comme ceux de Facebook ou Twitter, continuent de pousser des contenus toxiques. Des théories complotistes publiées par des chaînes antivax et anti-passe sanitaire, qui prétendent par exemple que des micropuces 5G sont implantées chez les patients lors de chaque vaccination. -- venir à bout de la pandémie, YouTube avait en effet décidé d'interdire les vidéos comprenant des informations contraires au consensus des autorités sanitaires ou de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS). La plateforme avait supprimé plusieurs chaînes d'antivax influents, comme celles des Français Jean-Jacques Crèvecoeur, Christian Tal Schaller, Silvano Trotta ou Salim Laïbi. -- pu visionner une publicité de deux minutes anti-5G, partagée par « BioSanté éditions ». Le spot publicitaire invitait l'internaute à être redirigé vers un site de médecine naturelle relayant des articles antivax. Sur YouTube, il est en effet plutôt facile de diffuser une publicité de quelques minutes comme celle de BioSanté éditions. En renseignant le public ciblé, on peut ainsi soumettre un spot à la régie publicitaire de la plateforme. Pour 100 euros par jour, il est par