n’y a rien eu, c’est bidon. » Cette fausse annonce de mort, ou du moins fort imprécise, n’est pas une première. Dès décembre 2020, les antivax américains ont fait courir le bruit que Tiffany Dover, une véritable infirmière américaine victime d’un malaise après sa première injection, était morte, malgré ses démentis et ceux de ses proches. -- Lire aussi : le tour des nouvelles rumeurs sur les vaccins * Les décès liés à AstraZeneca mis en avant Les drames partagés par les antivax ne sont pas tous fictifs. Mais ils sont instrumentalisés. Ainsi, une pancarte brandie lors d’une manifestation contre le passe sanitaire le 31 juillet interpelle : « Anthony Rio, 24 ans, mort du vaccin le 18 mars 2021. Ne l’oublions -- lequel travaille le sociologue, s’est également dissocié publiquement de cette tribune. L’influent site américain antivax Children’s Health Defense (cité en France par des comptes naturopathes) s’est appuyé sur les données du Vaers (Vaccine Adverse Event Reporting System, équivalent de la base de l’ANSM) pour s’alarmer mi-août de l’existence de « 500 000 effets -- été injectées. De plus, le système VAERS américain, ouvert à tous, est facilement manipulable, et permet d’enregistrer des notifications mensongères, comme la (fausse) mort d’une fillette de 2 ans, très reprise par des antivax. Une étude de 2015 relevait déjà le risque de mal interpréter les notifications d’effets secondaires. « Faire des généralisations et