* Science * Podcasts * Présidentielle 2022 * En anglais -- -- 9. Science 10. Podcasts 11. Présidentielle 2022 12. En anglais -- -- 12. En anglais Les communistes et l’élection présidentielle : une histoire tumultueuse 1 novembre 2021, 19:28 CET •Mis à jour le 2 novembre 2021, 12:08 CET -- -- Voir les partenaires de The Conversation France Fabien Roussel, candidat à la présidentielle 2022, lors du 30e Sommet de l'élevage à Cournon d'Auvergne près de Clermont-Ferrand le 6 octobre 2021. Thierry Zoccolan / stf / AFP -- -- Pour la première fois depuis 2007, les communistes ont annoncé que l’un des leurs, Fabien Roussel, secrétaire national du parti, sera candidat à la prochaine élection présidentielle. Vu le contexte de division à gauche, les chances que son dirigeant fasse un score très faible sont importantes. -- -- adhérents du parti. Ne pas participer à l’élection du chef de l’État, moment central dans la vie politique française, pénalise en effet toute formation politique d’autant plus si elle cherche, comme le PCF, à s’adresser en priorité -- -- d’autant plus si elle cherche, comme le PCF, à s’adresser en priorité aux classes populaires. Celles-ci se mobilisent davantage lors de ce scrutin que lors des autres élections. La campagne pour l’élection présidentielle bénéficie d’une couverture médiatique importante et, par conséquent, d’un intérêt plus prononcé de la part des populations qui sont prises dans la gestion de difficultés de vie et donc éloignées du -- -- le dirigeant sortant, Pierre Laurent, a été mis en minorité par les signataires d’un texte alternatif dénonçant « l’effacement » du PCF sur la scène politique, notamment lors des élections présidentielles. L’année précédente, en 2017, seule une faible majorité des adhérents -- -- Un scrutin pour construire l’union de la gauche Les dirigeants communistes se sont toujours méfiés de cette élection, surtout depuis le référendum de 1962 et le passage au suffrage universel direct. Les communistes, favorables à un régime plus -- -- surtout depuis le référendum de 1962 et le passage au suffrage universel direct. Les communistes, favorables à un régime plus parlementaire, dénoncent alors une élection plébiscite et la concentration des pouvoirs dans les mains d’un seul homme. -- -- Le PCF n’a pas présenté de candidat à quatre reprises au cours des 10 élections qui se sont déroulées depuis cette date, y compris lorsque son poids politique était conséquent. -- -- avec des socialistes réticents. Jacques Duclos, membre de la génération fondatrice du PCF, est alors désigné comme le premier candidat communiste à une élection présidentielle sous la V^e République. Né dans une famille modeste (son père est artisan-charpentier et sa mère couturière) d’un village des Hautes-Pyrénées, l’ancien ouvrier -- -- la classe ouvrière. Jacques Duclos, premier candidat à la présidentielle sous la Vᵉ République issu du PCF, en 1969 (INA). -- -- République issu du PCF, en 1969 (INA). En présentant des candidats d’origine populaire aux élections, le PCF constitue une entreprise inédite de contestation de la domination politique des élites sociales. Alors que les postes politiques sont -- -- milieux populaires qu’ils entendent représenter au sein des municipalités et du Parlement. Avec son accent du Midi et ses origines ouvrières, le candidat communiste à la présidentielle de 1969 tranche dans paysage politique dominé par la bourgeoisie. -- -- la dynamique unitaire, provoquent la rupture du programme commun en septembre 1977. L’inversion du rapport de force à gauche au profit du Parti socialiste est confirmée lors de la présidentielle de 1981 : Georges Marchais, secrétaire national du PCF, ancien ouvrier syndicaliste de la métallurgie, obtient 15 % des voix contre 26 % pour -- -- Mitterrand, avocat de formation, élu au second tour avec le soutien mesuré des communistes. Le PCF réalise alors son plus mauvais score à une élection nationale depuis 1936. Il est entré dans un cycle de déclin électoral dont il ne s’est en quelque sorte jamais remis. -- -- populaires. Elle favorise en effet une personnification du jeu politique et une transformation des partis en machines électorales tournées vers la présidentielle, tout particulièrement depuis le couplage des élections présidentielles et législatives et l’inversion du calendrier électoral en 2001. -- -- Marie-Georges Buffet est la dernière communiste à s’être présentée à l’élection présidentielle. En 2007, elle a rassemblé 1,9 % des suffrages, le plus faible score jamais obtenu par le PCF. Les relais du parti dans les quartiers et les entreprises se sont érodés : ses élus -- -- volonté de promouvoir des syndicalistes et des militants du mouvement social dans les directions. Cette stratégie de retour aux fondamentaux prend du temps et pâtit de la dynamique imposée par la présidentielle. Démocratie militante et personnalisation du jeu politique -- -- surprendre les militants, reposent sur des délibérations collectives. Là encore, on peut y déceler un effet du jeu de la présidentielle qui personnalise l’action politique et rend difficile le contrôle militant sur les candidats. Cette difficulté à faire vivre un collectif militant -- -- se retrouve également dans le camp de Mélenchon, dont les organisations successives (Parti de gauche, LFI) sont surtout mises au service de sa stratégie présidentielle et peinent à se structurer sur le territoire. * Parti socialiste (PS) * histoire -- -- * histoire * gauche * élections * Parti communiste français (PCF) * François Mitterrand -- -- * partis politiques * France * élections présidentielles * La France insoumise (LFI) -- * La France insoumise (LFI) * présidentielle 2022 Notre audience