Voir la bourse sur Investir (BUTTON) (BUTTON) Recherche * En direct * Le Journal * Newsletters * Podcasts * Infographies * Vidéos * Thema (BUTTON) (BUTTON) Connexion S'abonner (BUTTON) (BUTTON) À la une Idées Présidentielle Économie Entreprises Finance - Marchés Bourse Monde Tech-Médias Start-up Politique Régions Patrimoine Le Mag W-E (BUTTON) Campagne (BUTTON) (BUTTON) Campagne Candidats Sondages Pratique Présidentielle 2022 : retour sur les temps forts de la semaine du 11 octobre Xavier Bertrand qui se rallie au congrès de LR, le pari industriel d'Emmanuel Macron pour la France de 2030, le sujet brûlant de la hausse des carburants ou l'investiture officielle d'Anne Hidalgo... : retour sur ce qui a fait l'actualité de la campagne électorale entre les 11 et 15 octobre 2021. * (BUTTON) * Présidentielle * (BUTTON) * (BUTTON) 070490596570_web_tete.jpg (Montage SIPA/AFP) Par Valérie Mazuir Publié le 15 oct. 2021 à 14:34Mis à jour le 7 déc. 2021 à 11:04 A six mois de la présidentielle d'avril 2022, la campagne électorale est déjà bien lancée. Chaque vendredi, faites avec notre rendez-vous hebdomadaire le point sur les temps forts de la semaine écoulée et retrouvez les analyses et décryptages des spécialistes du service Politique des « Echos ». Bertrand se rallie au congrès LR Entre « deux mauvaises solutions », selon la formule de plusieurs de ses soutiens, il a fini par choisir. Et c'est une surprise. A deux jours de la fin du dépôt officiel des candidatures devant les instances du parti, Xavier Bertrand a changé son fusil d'épaule et annoncé, lundi soir, qu'il prendrait part au congrès des Républicains, qui doivent désigner le 4 décembre leur porte-drapeau pour la présidentielle. Une annonce qui met fin à des semaines d'incertitudes, car le président des Hauts-de-France, lancé dans la course dès le printemps, répétait jusqu'ici son opposition à toute forme de primaire, convaincu que l'élection présidentielle est la rencontre entre un homme et les Français. Jeudi soir, Xavier Bertrand a entamé à Oyonnax (Ain) « un nouveau tour de France » qui va le conduire dans 50 départements d'ici à décembre. Avec pour objectif la reconquête des adhérents des Républicains. Jeudi soir, Xavier Bertrand a entamé à Oyonnax (Ain) « un nouveau tour de France » qui va le conduire dans 50 départements d'ici à décembre. Avec pour objectif la reconquête des adhérents des Républicains.Bony/SIPA Lire aussi : Xavier Bertrand se résigne à participer au congrès des Républicains Ils sont donc bien six à pouvoir briguer l'investiture de la droite : Michel Barnier, Xavier Bertrand, Eric Ciotti, Philippe Juvin, Denis Payre et Valérie Pécresse. Ils ont désormais jusqu'au 2 novembre 18 heures pour déposer les 250 parrainages requis par LR pour se soumettre au vote des militants réunis en congrès du 1er au 4 décembre. Les six candidats, de gauche à droite (et par ordre alphabétique) : Michel Barnier, Xavier Bertrand, Eric Ciotti, Philippe Juvin, Denis Payre et Valérie Pécresse. Les six candidats, de gauche à droite (et par ordre alphabétique) : Michel Barnier, Xavier Bertrand, Eric Ciotti, Philippe Juvin, Denis Payre et Valérie Pécresse.AFP Lire aussi : DECRYPTAGE - Les trois courses du Congrès des Républicains Pécresse… et Bertrand de retour chez LR Valérie Pécresse a annoncé jeudi qu'elle allait adhérer de nouveau aux Républicains, parti qu'elle avait quitté en 2019. Elle a demandé à tous les membres de Libres!, le mouvement qu'elle avait créé en 2017, de faire de même. Xavier Bertrand, qui avait exclu mardi de reprendre sa carte d'adhérent, aurait, selon Reuters, changé son fusil d'épaule et envisagerait lui aussi de réadhéré au parti dont il avait claqué la porte au lendemain de l'élection de Laurent Wauquiez. Le congrès de LR du 4 décembre prochain est réservé aux seuls adhérents à jour de cotisation mi-novembre. Le pari industriel de Macron pour la France de 2030 Emmanuel Macron n'est pas encore officiellement candidat à sa réélection, mais par petites touches, il revêt les habits de candidat. La présentation ce mardi à l'Elysée du plan d'investissement « France 2030 » lui en a donné une belle occasion. Ce nouveau plan d'investissement qui mobilisera 30 milliards d'euros sur cinq ans vise à créer les champions français de demain dans les technologies d'avenir, en particulier en faveur de la lutte contre le réchauffement climatique. Campagne présidentielle oblige, l'exécutif a veillé à ce que les premiers effets de « France 2030 » se traduisent rapidement en espèces sonnantes et trébuchantes. D'ici un mois, l'exécutif devrait ajouter un amendement au projet de budget pour 2022 , qui prévoira des nouvelles dépenses, notamment pour l'hydrogène et les semi-conducteurs. Autour de 4 milliards d'euros. Emmanuel Macron, lors de la présentation du plan « France 2030 ». Emmanuel Macron, lors de la présentation du plan « France 2030 ».Ludovic Marin/AP/SIPA Après la présentation de ce plan, les oppositions de droite et de gauche ont dénoncé de concert une « propagande » d'Emmanuel Macron pour « redorer son blason électoral » et son « euphorie dépensière » en période pré-électorale. Marine Le Pen (RN) a ainsi raillé sur Twitter « Le « quoi qu'il en coûte, je veux être réélu ! » ». Lire aussi : Macron reprend ses habits de candidat Macron veut faire du plan d'investissement une passerelle vers un second mandat ANALYSE - Comment Macron veut dissoudre le sentiment de déclin La hausse des carburants, sujet brûlant L'exécutif est à nouveau sous pression face aux prix de l'énergie . Après l'annonce d' une aide exceptionnelle de 100 euros pour tous les bénéficiaires du chèque énergie puis celle d' un « bouclier tarifaire » pour le gaz et de l'électricité , le gouvernement se dit prêt à des mesures de « protection » face aux prix des carburants qui atteignent actuellement des records . « Il y a une action de court terme (...) d'accompagnement des ménages », a déclaré Emmanuel Macron, jeudi, en marge d'un déplacement en Seine-Saint-Denis sur les chantiers des JO de 2024. « Le gouvernement y travaille et aura dans les prochains jours à compléter sa réponse en fonction de l'évolution afin de ne laisser personne dans le désarroi », a-t-il poursuivi. Le litre de gazole n'a jamais été aussi cher en France. Le prix moyen à la pompe a atteint 1,5354 euro en moyenne la semaine dernière, selon les données du ministère de la Transition écologique publiées lundi. Le litre de gazole n'a jamais été aussi cher en France. Le prix moyen à la pompe a atteint 1,5354 euro en moyenne la semaine dernière, selon les données du ministère de la Transition écologique publiées lundi.ALLILI MOURAD/SIPA Il s'agit d'un sujet très sensible pour l'exécutif encore traumatisé par la crise des « gilets jaunes », dont l'étincelle avait justement été la hausse des prix à la pompe. Plusieurs candidats à la présidentielle se sont également emparés de ce thème et ont avancé des propositions. Marine Le Pen (RN), Anne Hidalgo (PS) ou Arnaud Montebourg (ex-PS) ont réclamé une baisse de la TVA. Yannick Jadot (EELV) et Fabien Roussel (PCF) ont défendu une fiscalité « flottante », qui s'adapte en fonction des cours du brut. Le porte-parole de Jean-Luc Mélenchon (LFI), Alexis Corbière, a, lui, demandé le blocage immédiat des prix. Lire aussi : Carburants : le gouvernement réfléchit à des « mesures de protection » Carburant : ce que change la hausse des prix pour les recettes de l'Etat Hidalgo désignée candidate du PS C'est un second départ pour Anne Hidalgo. Jeudi soir, la maire de Paris a été investie par les militants du Parti socialiste. Une étape importante pour l'édile, qui cherche à redynamiser une campagne jusqu'ici laborieuse et pourra désormais s'appuyer sur la force militante du PS. Dès ce week-end, ceux-ci seront mobilisés pour distribuer des tracts et coller des affiches à l'effigie de leur championne, avec comme nom de code « Tous sur le pont ! ». Viendra ensuite la « grande convention pour une République sociale et écologique » organisée à Lille le 23 octobre. Entourée de sa « famille socialiste » et de son « équipe des maires de France » , la candidate devrait y lancer pour de bon sa campagne via un grand meeting, avec l'espoir de ne pas connaître un second faux départ. IFRAME: //www.ultimedia.com/deliver/generic/iframe/mdtk/01870326/src/qxxxmzq/zo ne/1/showtitle/1/ Lire aussi : Anne Hidalgo espère se relancer après l'adoubement du PS Et aussi... « Horizons », le nouveau parti d'Edouard Philippe. Il y a ceux, nombreux, qui pensent à la présidentielle de 2022. Et ceux, un peu moins nombreux, qui ont déjà un oeil sur celle de 2027 . Quinze mois après sa sortie de Matignon, Edouard Philippe a franchi une étape décisive le week-end dernier en lançant sa propre formation politique, baptisée « Horizons ». Lire aussi : En lançant son parti « Horizons », Edouard Philippe pose ses premiers jalons en vue de 2027 ANALYSE - L'ambigu qui les rend fous Jean-Luc Mélenchon veut relancer la recherche et l'enseignement professionnel. Dans un entretien à « L'Obs » paru jeudi, le candidat de LFI à la présidentielle explique qu'il veut supprimer le contrôle continu au baccalauréat ainsi que Parcoursup, et relancer l'enseignement professionnel avec une allocation mensuelle de « 1.063 euros » pour chacun de ses lycéens. S'il juge intenable la proposition d'Anne Hidalgo de doubler le salaire des enseignants , il propose de leur attribuer « 15% de rattrapage » et ce « dès l'élection », puis « 15 % de plus à négocier avec les syndicats d'enseignants ». Selon lui, « cela représente 17 milliards d'euros. On peut le tenir ». Jean-Luc Mélenchon a par ailleurs annoncé qu'il cédait le temps de la campagne électorale la présidence du groupe LFI à l'Assemblée à Mathilde Panot, députée du Val-de-Marne. Marine Le Pen « continuera à faire de la politique » même en cas d'échec. La candidate du RN a déclaré jeudi sur RTL être « convaincue d'être la mieux placée » dans la course à l'Elysée. « Je peux et je vais gagner », a-t-elle assuré. Marine Le Pen a par ailleurs affirmé qu'elle « continuerait à faire de la politique » même si elle n'était pas élue à la présidence en avril 2022. Elle a expliqué qu'elle « ne préparait pas (sa) reconversion » après avoir passé un diplôme d'éleveuse de chats, sa « passion ». L'ancienne avocate a aussi précisé être toujours « en capacité de (se) réinscrire au barreau si (elle) le souhaitait ». Le vote de la « Primaire populaire » aura lieu du 13 au 16 janvier 2022, ont annoncé mercredi les organisateurs de ce mouvement citoyen qui ont pour objectif de désigner un candidat commun à la gauche. Au total, « plus de 130.000 personnes » se sont inscrites sur la plateforme et ont voté pour faire émerger cinq hommes et cinq femmes. Les dix personnalités sélectionnées ont jusqu'au 30 novembre pour annoncer s'ils souhaitent ou non participer à ce scrutin. Lire aussi : Notre sélection d'articles : ANALYSE - Pourquoi Marine Le Pen joue la carte sociale ANALYSE - Inégalités : le bilan inattendu de Macron INTERVIEW - Benjamin Morel (politologue) - « Cette présidentielle a tout pour se jouer à droite » Le Cese va plancher sur l'abstention aux élections Nos dossiers Qui est candidat Dernières infos et décryptages Valérie Mazuir, avec AFP Décoder le monde d’après Chaque jour, la rédaction des Echos vous apporte une information fiable en temps réel. Elle vous donne les clés pour décrypter l’actualité et anticiper les conséquences de la crise actuelle sur les entreprises et les marchés. Comment évolue la situation sanitaire ? Quelles nouvelles mesures prépare le gouvernement ? Le climat des affaires s’améliore-t-il en France et à l’étranger ? Vous pouvez compter sur nos 200 journalistes pour répondre à ces questions et sur les analyses de nos meilleures signatures et de contributeurs de renom pour éclairer vos réflexions. Je découvre les offres Les plus lus 1. Panorama Présidentielle 2022 : qui est candidat 2. Panorama Vote, candidats, campagne, sondage… : notre guide de la présidentielle 2022 3. Interview Présidentielle 2022 : « Pécresse perturbe le scénario de Macron » À la Une * Décryptage Présidentielle 2022 : Valérie Pécresse tente de se faire entendre face à Emmanuel Macron * EN DIRECT - Covid : 261.481 nouveaux cas en 24 heures * Covid : 9.000 classes fermées, 50.000 élèves contaminés moins d'une semaine après la rentrée Présidentielle Le fait du jour Politique Macron-Pécresse : Tom et Jerry Décryptage Petite enfance : Emmanuel Macron propose d'indemniser les familles sans solution de garde Décryptage Présidentielle 2022 : Valérie Pécresse tente de se faire entendre face à Emmanuel Macron Nos Vidéos Passe vaccinal vs passe sanitaire : qu’est-ce qui change? Après trois jours de débats, l’Assemblée nationale a adopté le projet de loi qui renforce les outils de gestion de la crise sanitaire en France. Dans cette loi, une mesure en particulier: la transformation du passe sanitaire en passe vaccinal. Le texte sera examiné dès la semaine prochaine par le Sénat, pour une mise en vigueur espérée au 15 janvier par le gouvernement. La Russie envoie des forces militaires au Kazakhstan Nord Stream 2: l'Allemagne promet "des conséquences" si la Russie attaque l'Ukraine Des "dizaines" de manifestants tués par la police au Kazakhstan Attaque du Capitole : ces 10 heures qui ont fait vaciller la démocratie américaine * Les Echos * Élections * Présidentielle (BUTTON) Pratique Service clientsAbonnementPublicitéAbonnement presse numériqueEntités du groupeCookiesMentions légalesConditions générales et particulièresPolitique de confidentialitéCharte éthiqueArchivesPlan du site (BUTTON) Services En directLe JournalNewslettersPodcastsInfographiesVidéosThema (BUTTON) Le Groupe Les EchosInvestirEntrepreneursLes Échos Week-EndSérie LimitéeLes Echos StartPlaneteCapital FinanceRadio ClassiqueConnaissance des ArtsImaginELes Echos évènementsAnnonces LégalesMarchés Publics Tous droits réservés - Les Echos 2022 * En direct * Le Journal * Newsletters * Podcasts * Infographies * Vidéos * Thema (BUTTON) (BUTTON) Connexion