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Découvrez nos offres __________________________________________________________________ Nos applications app store google play couverture Consulter l'hebdo logo la vie Connexion Je m'abonne * Accueil * Actualité + Actualité + Société + Géopolitique + Ecologie + Solidarité + Sciences Les représentants du Conseil français du culte musulman, à l’Élysée, en janvier 2021, avec au micro son président, Mohammed Moussaoui. Dissolution du Conseil français du culte musulman : quel avenir pour la représentation des musulmans de France ? La station Métabief en janvier 2021. La station de ski de Métabief envisage la fin du ski alpin Nicolas Decayeux, repreneur de Whirlpool avec sa société WN. Nicolas Decayeux, le repreneur amer de Whirlpool : « J’ai servi pour une séquence médiatique et après c’était fini » Fabien Danten, ancien salarié de Whirlpool, a repris un bar-tabac à Flesselles. Les licenciés de Whirlpool choisissent l'entraide ouvrière pour pallier les défaillances de l’État * Christianisme + Christianisme + Témoignage + Église + Bible Images 3D de l'église et du centre paroissial Saint-Joseph-le-Bienveillant, à Voisins-le-Bretonneux. Une nouvelle église bientôt inaugurée dans les Yvelines, preuve du dynamisme de la foi dans les zones péri-urbaines Ma figure spirituelle, par Manuel Carcassonne : Benny Levy (1945-2003) Manuel Carcassonne et Diane Mazloum : « En matière de foi, il n’y a pas de droit chemin. Mais il y a un chemin » Méditation biblique : Le jour des noces * Idées + Idées + Édito + Chroniques + Débats + Histoire Le Premier ministre en visite a l'Ecole polyvalente Louise Bourgeois dans le treizième arrondissement de Paris pour lancer une experimentation sur le deploiement et l'acceptation des tests salivaires dans les etablissements scolaires lutte contre la Covi En confinement intermittent 1048592720 L’international, premier absent des isoloirs Une certaine attente Protocole sanitaire : un cas d’école * Ma vie + Ma vie + Spiritualité + Sens et santé + Psycho + Famille + Culture + Loisirs Inauguré en 1997, le Musée français de la carte à jouer est l’un des sept musées au monde dédiés à cet univers fascinant. À Issy-les-Moulineaux, le Musée de la carte à jouer retrace des siècles de jeux Jacqueline Lagacé : « En changeant totalement mon alimentation, j’ai contribué à guérir mon arthrose » La cathédrale Notre-Dame en cours de construction, dans le spectacle de réalité virtuelle Éternelle Notre-Dame. « Éternelle Notre-Dame » : une expérience de réalité virtuelle convaincante au cœur de la cathédrale La vision de Zacharie, illustration pour la Vie du Christ, 1886-1894, peinture de James Tissot. Charlotte Jousseaume : « Je rêve d’un monde d’alliance entre l’homme et la femme, le paternel et le maternel » * Services + Services + Voyages + Événements + Amis de La Vie Guide Saint Christophe Boutique Newsletters Petites annonces Jean Jouzel a été vice-président du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec) de 2002 2015, contribuant à ce que le politique s’empare de ces questions. Peut-on encore gagner la bataille climatique ? Une conférence du climatologue Jean Jouzel le 20 janvier 2022 à l'auditorium du Monde Monique Baujard : « Dessinons ensemble le visage de l’Église de demain » Les 27 et 28 novembre 2021, une trentaine de lecteurs et lectrices se sont retrouvés à l'invitation des Amis de La Vie au foyer de Charité le Windeck, à Ottrot (Bas-Rhin). Ici, avec Jo Spiegel (le troisième e au premier rang, en partant de la droite.) Les Amis de La Vie : Ottrott, le début d’une tradition ? Christophe André et Pascal Ide « Christianisme et méditation de pleine conscience » : une conférence avec Pascal Ide et Christophe André * Rechercher Abonnez-vous à La Vie : un journal pour s’informer, débattre et retrouver du sens. Découvrir nos offres * Accueil * / Actualité * / Société Élections présidentielles 2022 : pourquoi la gauche ne parvient-elle pas s'unir ? [Interview] Alors que les candidats de gauche peinent à trouver leur place dans ce début de course à la présidentielle, l’historien et président de l’Office universitaire de recherche socialiste, Alain Bergounioux, revient sur les raisons qui ont mené cette famille politique à l’éparpillement. Enola Richet Publié le 14/12/2021 à 14h23 I Mis à jour le 14/12/2021 à 16h48 PARTAGE Abonnez-vous à partir de 1€ Article réservé aux abonnés Je m'abonne à partir de 1€ | sans engagement 791424_047 La candidate socialiste à la future élection présidentielle, Anne Hidalgo, lors d'un meeting de campagne à Perpignan, en décembre 2021. • ABACA Le 8 décembre 2021, Anne Hidalgo a proposé l’organisation d’une primaire de la gauche et s’est heurtée au refus catégorique de tous les candidats, hormis Arnaud Montebourg. Devait-on s’y attendre ? Oui, et je crois qu’elle le savait aussi. Il fallait essayer de sortir d’une situation difficile, de rebattre les cartes et d’apparaître plus unis que les autres, et c’est ce qu’Anne Hidalgo a fait. Mais s’il existe des points de convergence, les divergences sont trop grandes sur l’Europe, la laïcité ou la gestion de l’immigration. Une primaire n’est utile que lorsqu’on sait qu’un programme et un gouvernement communs sont possibles. A lire aussiPanne de récit On pourrait imaginer une primaire au sein du Parti socialiste si Anne Hidalgo était rejointe par plusieurs personnalités comme Arnaud Montebourg, Pierre Larrouturou et éventuellement Christiane Taubira dont le nom est souvent cité. Si cette dernière était candidate à une primaire partielle, je pense qu’elle pourrait l’emporter. Mais elle se heurterait ensuite à Jean-Luc Mélenchon et à Yannick Jadot, et la victoire serait beaucoup moins évidente. Il est donc probable qu’elle ne s’avance pas. On sait depuis 2017 que les thèmes traditionnellement portés par la gauche comme les inégalités, le pouvoir d’achat, le rapport au travail, mais aussi la transition écologique et sociale sont au centre des intérêts des Français. Pourtant, les candidats de gauche semblent incapables de se faire entendre dans les débats pour la présidentielle. Pourquoi ? Dans les débats, un certain nombre de thèmes marqués à droite l’emportent depuis plusieurs années : la sécurité, l’immigration, l’identité… Pourtant, il est erroné de penser qu’il y a un basculement à droite de la société française. Les aspirations à la protection sociale, à des services publics de qualité, à une meilleure redistribution et à une tolérance sur l’évolution des mœurs sont une réalité. Il existe encore un électorat de gauche, et je dirais même « des électorats ». Mais plusieurs facteurs ont joué lors de l’élection de 2017. D’abord, un événement que les gauches ne veulent pas admettre, c’est qu’en 2017 une part notable de l’ancien électorat modéré de François Hollande, a rejoint Emmanuel Macron, qui semblait alors proposer une politique de centre gauche. Ensuite, le PS, qui réussissait à créer une dynamique commune à gauche, a éclaté. En interne, le quinquennat de François Hollande s’est achevé dans les crises autour de la déchéance de nationalité et du débat sur la loi travail, effaçant les points positifs du quinquennat comme les réformes sociales ou l’amélioration de la situation de l’emploi et des entreprises. En externe, deux offres politiques fortes sont apparues, emportant une partie des cadres et de l’électorat du PS : celle d’Emmanuel Macron, et celle d’une gauche de la gauche avec La France Insoumise. Aujourd’hui, l’offre politique est trop divisée. La gauche a-t-elle déjà connu un éclatement et une crise similaires dans le passé ? La gauche est divisée depuis toujours, avant même le Congrès de Tours de 1920. C’est une spécificité française : à certains moments, comme en 1936 avec le Front populaire, la conjoncture conduit à un rassemblement. Mais les moments d’unité sont traditionnellement moins fréquents que la division. Si la gauche a connu des périodes graves dont elle s’est remise, en 1939, 1958 ou 1969, le contexte de l’époque était à chaque fois très différent. En 1969 par exemple, Gaston Defferre et Pierre Mendès France ne réunissent que 5 % des votes, mais on est alors au lendemain de Mai 1968. A lire aussiLe PSU, un levain dans la pâte du mouvement de 1968 Les syndicats sont forts, le Parti communiste fait plus de 20 %, la société repose sur une classe ouvrière constituée et non sur un salariat atomisé. La situation pourrait effectivement être plus grave aujourd’hui qu’elle ne l’a jamais été. On voit chez nos voisins européens des partis de gauche revenir au pouvoir. Les situations sont-elles comparables ? On a vu un social-démocrate devenir chancelier en Allemagne, des dirigeants socialistes accéder au pouvoir au Portugal et en Espagne, et des pouvoirs de coalition se constituer dans les pays nordiques. Mais tous s’étaient maintenus au-dessus de 20 % dans les sondages. En France, les électorats de gauche et du PS sont divisés depuis la défaite des élections législatives de 1993. Alors que le PS réunissait 40 % à son pic dans les années 1980, il ne dépassait plus les 23 % dans les années 2000. A lire aussiAllemagne : le retour du centre gauche Les cinq ans qui ont suivi l’élection de 2017 n’ont pas permis de retrouver une force électorale suffisante, et il est très compliqué de bâtir une stratégie de reconquête lorsqu’on part de 6 %. Le succès des élections municipales et régionales a été trompeur, car il s’est fondé sur la popularité d’élus sortants. On accuse aujourd’hui la gauche de ne pas être présente sur les thèmes dits républicains et d’être incapable de trancher, notamment sur la question de la laïcité. Est-ce nouveau ? C’est une simplification erronée et un contresens historique. Il y a toujours eu un débat à gauche sur la nature de la laïcité, sur son interprétation. En 1905 déjà, le groupe socialiste laïc militait pour que la foi ne soit plus qu’une affaire de vie privée, tandis qu’Aristide Briand et Jean Jaurès se battaient pour la liberté de culte. C’est un débat intemporel, qui s’est rejoué tout au long du XXe siècle, avant même que l’islam rentre dans le débat en 1989, avec l’affaire des foulards de Creil. Certains politiques au laïcisme très fort s’appuient sur les dérives d’une partie très minoritaire de l’extrême gauche qui n’est pas hostile à des formes de communautarisme pour pointer du doigt cette difficulté à trancher, mais cela n’est pas honnête. Dans une tribune parue dans Le Monde, le directeur de Terra Nova Thierry Pech souligne l’incapacité de la gauche à s’adresser aux classes populaires actuelles. Faites-vous le même constat ? La France contemporaine est effectivement beaucoup plus composite, territorialement, professionnellement, que l’électorat sur lequel la gauche a construit sa base. Son succès a longtemps reposé sur sa capacité à unir une partie des classes populaires à une partie des classes moyennes. Or, aujourd’hui, les classes moyennes urbaines sont très libérales culturellement, ce qui n’est pas le cas d’une partie des catégories populaires. Idem sur l’écologie. Il est très difficile de rassembler des électorats aux centres d’intérêt parfois opposés. A lire aussiJosé Antonio Kast, un nostalgique de Pinochet, aux portes du pouvoir au Chili L’extrême droite, elle, a construit un récit cohérent. Il n’y a pas pour l’instant d’équivalent à gauche. Sur un certain nombre de grands enjeux idéologiques, la clarification n’est pas suffisamment forte. Mais le défi n’est pas impossible à relever. Contrairement à ce que l’on entend, le Parti socialiste n’est pas mort et peut encore s’appuyer sur un réseau important d’élus jeunes et innovants. Il faut désormais que la gauche identifie des thèmes unifiants, comme l’éducation, la santé, le logement, la protection du travail contre l’ubérisation. Il est possible de remodeler une vraie force politique de gauche, sans les recettes du passé. Pour continuer votre lecture, Abonnez-vous Je m'abonne 1€ le premier mois puis 5,50€/mois * Sans engagement de durée * Accès illimité à tous les contenus du site LaVie.fr sur ordinateur, mobile et tablette * Votre magazine disponible dès la veille de sa parution sur ordinateur, smartphone et tablette * Offre disponible dans le monde entier Déja Abonné ? Se connecter Enola Richet * Gauche * Présidentielle 2022 * Politique * Histoire Notre sélection d'articles sur le même sujet * Cette gauche qui peine tant à (se) rassembler * Présidentielle 2022 : À quoi servent les meetings de campagne ? * La Primaire populaire, espoir d’une nouvelle génération de militants * Allemagne : le retour du centre gauche * Panne de récit * “Le Parti socialiste ne sait plus où il habite“ * Le PSU, un levain dans la pâte du mouvement de 1968 * José Antonio Kast, un nostalgique de Pinochet, aux portes du pouvoir au Chili Édition de la semaine couverture Lire le magazine numérique Newsletters de La Vie "La Quotidienne", "Le choix de La Vie", "Regards chrétiens" : recevez tous nos articles d'actualité directement dans votre boîte mail. 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Des policiers contrôlent les attestations de déplacements dans le quartier touristique de Montmartre le 23 mars 2020. Bastien Louvet/SIPA Libertés publiques face au Covid-19 : “La peur ne doit pas être le vrai ressort de la « docilité »” Directeur de recherche en science politique au CNRS, François Buton, 50 ans, enseigne les sciences sociales à l’ENS Lyon. Spécialiste de surveillance épidémiologique, il analyse de quelle manière la crise du Covid-19 fait peser un risque sur nos libertés publiques. Nicolas Decayeux, repreneur de Whirlpool avec sa société WN. Nicolas Decayeux, le repreneur amer de Whirlpool : « J’ai servi pour une séquence médiatique et après c’était fini » L’industriel picard devait remettre l’ancien site de Whirlpool et ses ouvriers sur de bons rails. Il s’inquiète de la disparition à bas bruit de filières entières. __________________________________________________________________ Actualité Dissolution du Conseil français du culte musulman : quel avenir pour la représentation des musulmans de France ? Dissolution du Conseil français du culte musulman : « Le CFCM, tel qu’il existe aujourd’hui, n’est plus viable » La station de ski de Métabief envisage la fin du ski alpin Libertés publiques face au Covid-19 : “La peur ne doit pas être le vrai ressort de la « docilité »” Christianisme Une nouvelle église bientôt inaugurée dans les Yvelines, preuve du dynamisme de la foi dans les zones péri-urbaines Ma figure spirituelle, par Manuel Carcassonne : Benny Levy (1945-2003) Manuel Carcassonne et Diane Mazloum : « En matière de foi, il n’y a pas de droit chemin. Mais il y a un chemin » Pandémie, crise migratoire : le pape François salue l’héroïsme des parents en temps de crise Idées En confinement intermittent L’international, premier absent des isoloirs Une certaine attente Protocole sanitaire : un cas d’école Ma vie « Éternelle Notre-Dame » : une expérience de réalité virtuelle convaincante au cœur de la cathédrale À Issy-les-Moulineaux, le Musée de la carte à jouer retrace des siècles de jeux Jacqueline Lagacé : « En changeant totalement mon alimentation, j’ai contribué à guérir mon arthrose » Une exposition à l’Institut du monde arabe éclaire la culture juive en terre d’Islam pub Découvrez nos offres 100% numérique à partir de 1€ par mois sans engagement Accès illimité à tous les contenus payants sur vos écrans, où et quand vous voulez Abonnez-vous logo la vie app store google play * Rubriques * Actualité * Christianisme * Idées * Ma Vie * Services * À propos * Qui sommes-nous ? * Publicité * Partenaires * Contact * Charte La Vie Le Monde * Aide / FAQ * Mentions légales * Conditions générales d'utilisation * Gestion des cookies * Politique de confidentialité * Pratique * Boutique * Abonnement * Éditions papier * Guide Saint-Christophe * Voyages * Service client * Courrier des lecteurs * Archives * Petites annonces * Plan du site Sites du groupe * le monde Le Monde * Courrier International * telerama Télérama * le monde diplomatique Le Monde diplomatique * Le Huffington Post Le Huffington Post Gestion des cookies - Tous droits réservés - La Vie 2020 IFRAME: https://www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-PG65MX2