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Accueil 2. France Présidentielle 2022 : les déclarations de candidature passées au crible Analyse Damon Mayaffre, linguiste et chercheur au CNRS, décrypte la rhétorique des postulants à l’Élysée. Et ce à partir des phrases clé de leur déclaration de candidature. L'Hebdo Logo * Marie Boëton, * le 05/11/2021 à 16:20 * Modifié le 06/11/2021 à 10:29 Lecture en 6 min. Présidentielle 2022 : les déclarations de candidature passées au crible Présidentielle 2022 : les déclarations de candidature passées au crible × Passation-pouvoir-lElysee-entre-Jacques-Chirac-Nicolas-Sarkozy_0 Passation de pouvoir a l’Elysée entre Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy. Laurent Sazy Passation de pouvoir a l’Elysée entre Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy. Laurent Sazy * + Commenter Réagir + Envoyer par mail Envoyer + Partager sur Facebook Partager + Partager sur Twitter Twitter * * Commenter Réagir * Envoyer par mail Envoyer * Partager sur Facebook Partager * Partager sur Twitter Twitter ► Xavier Bertrand « Je serai candidat en 2022. Je le fais par devoir. (…) Le choix ce sera entre le déclin et le redressement de mon pays. (…) Je place ma candidature au-dessus des partis. Une élection présidentielle, c’est la rencontre d’un homme, de son projet avec les Français. » Xavier Bertrand coche toutes les cases de la candidature gaulliste. Ses références au fondateur de la V^e République sont très explicites, pour ne pas dire grossières… Il évoque ainsi le « devoir » qui l’anime, comme De Gaulle durant la guerre ou en 1958. Mais pas seulement : en parlant de « déclin » ou de « redressement », le candidat recourt – l encore – à deux termes très utilisés par la figure tutélaire de la droite. Enfin, il y fait encore référence en plaçant sa candidature au-dessus des partis, considérant la présidentielle comme la rencontre d’un homme avec le peuple français. Difficile de faire plus gaulliste ! → PRATIQUE. Présidentielle 2022 : qui sont les candidats déjà déclarés ? ► Anne Hidalgo, PS « Avec cette force chaleureuse qui m’entoure, humblement (…) et pour faire de nos espoirs la réalité de nos vies, j’ai décidé d’être candidate. (…)Je veux que tous les enfants aient la même chance que celle qui m’a été donnée. Je suis candidate pour offrir un avenir à nos enfants. » En usant de la première personne du singulier, la candidate socialiste se construit une autorité… en même temps qu’une légitimité. Elle assume même une posture relativement martiale avec des expressions comme « j’ai décidé » ou « je veux ». Pour autant, et c’est classique à gauche, le « je » utilisé mue en « nos vies » et en « nos enfants ». Anne Hidalgo lie ainsi sa candidature au collectif. Autre fait notable : elle semble fonder sa légitimité non pas sur des arguments politiques – parti, programme, idéologie – mais sur la sincérité du sentiment (« force chaleureuse », « humblement »). → ANALYSE. Présidentielle 2022 : Anne Hidalgo veut relever la tête ► Marine Le Pen, RN « Mon projet est d’aller vers un projet de grande alternance pour remettre le pays sur pied. (…) Emmanuel Macron et moi-même sommes les symboles du clivage mondialistes-nationaux (…)qui a vocation remplacer la droite et la gauche. » Spectaculaire triangulation que celle de Marine Le Pen : la candidate du Rassemblement national n’hésite pas, en effet, à aller sur le terrain de l’adversaire en reprenant le terme, très macroniste, de « projet ». On note, au passage, son souhait de se présenter comme une alternative au pouvoir en place alors que le RN a longtemps été considéré comme un parti d’opposition ou de protestation : Marine Le Pen se place, en effet, comme capable de constituer une « alternance ». Autre fait notable, elle évoque un nouveau clivage opposant les mondialistes aux nationalistes en lieu et place de l’opposition classique gauche/droite. ► Yannick Jadot, EELV « Je suis candidat parce que j’aime la France, sa diversité, ses terroirs, son modèle social et républicain. (…) Face au dérèglement climatique, face aux injustices sociales, on ne peut plus tergiverser et reporter à demain les décisions qu’il faut prendre aujourd’hui. » On note ici un double objectif : se présenter et s’affirmer. Yannick Jadot circonscrit aussi son programme : l’écologie sociale. Il couple l’écologie au social et, en cela, se pose clairement en écolo s’adressant à l’électorat de gauche. Il hiérarchise les deux toutefois en parlant d’abord de « dérèglement climatique » et seulement ensuite d’« injustice sociale ». Il se distingue des autres candidats de gauche en mettant en exergue l’urgence. Comment ? En appelant à « ne plus tergiverser » ou à « ne pas remettre à demain » les mesures à prendre pour la planète. Une rhétorique qu’on ne retrouve pas forcément chez d’autres. → ANALYSE. Présidentielle 2022 : Yannick Jadot et les écologistes à la recherche d’un grand rassemblement ► Valérie Pécresse « Le temps est venu de faire entendre la voix d’une femme libre. (…) Je n’accepte plus qu’on moque ou injurie notre Nation. Je ne supporte plus ceux qui parlent, au lieu de faire. (…) J’entends me battre pour une France en ordre. » En se proclamant « libre », Valérie Pécresse mobilise un grand classique du clivage gauche/droite : la liberté vis-à-vis des partis. De nombreuses personnalités de droite s’en sont en effet réclamées dans le passé (Poincaré, Pétain, De Gaulle, Giscard d’une certaine manière) En se présentant, plus précisément, comme une « femme libre », on pourrait s’attendre à ce qu’elle joue la carte féministe, ce qui n’est pas le cas. → GRAND FORMAT. L’Élysée, pourquoi y aller ? Des candidats sur le divan Son discours reste emprunt d’une tonalité très régalienne (« nation »), voire même virile (« l’ordre ») – deux marqueurs de droite. Comme d’autres candidats de la droite, on sent clairement la matrice gaulliste de son discours. ► Jean-Luc Mélenchon « Je propose ma candidature, mais il y a un ”mais” : je serai candidat si j’ai recueilli 150 000 signatures de parrainage. À ce moment-là, je me sentirai investi par le peuple. (…) Je veux qu’on recommence parler des conditions de vie, des écosystèmes, des gens, de leur dignité. » Sans légitimité partisane habituelle, Jean-Luc Mélenchon cherche une légitimité démocratique supérieure, et inédite, via le parrainage de 150 000 citoyens. Il passe outre la désignation partisane ou les primaires – grands classiques de la V^e République en matière d’investiture. Il leur préfère un parrainage d’un nouveau genre qui se veut annonciateur de la VI^e République qu’il appelle de ses vœux. Comme d’autres à gauche, il couple le social et l’écologique. À noter toutefois qu’il se distingue de Yannick Jadot en évoquant d’abord la question des « conditions de vie » avant celle des « écosystèmes ». → ANALYSE. Présidentielle 2022 : Jean-Luc Mélenchon cherche à mobiliser ► Michel Barnier « Le monde qui nous entoure est dangereux et fragile. Dans notre pays, il y a beaucoup de souffrance, d’injustice et de divisions. En ces temps graves et exigeants, je veux être le président d’une France réconciliée, je veux faire respecter les Français et la France. » Dans cette déclaration, Michel Barnier prend clairement ses distances vis-à-vis de son statut d’ancien commissaire européen ; il s’adresse désormais au « pays », aux « Français » et à la « France » (deux occurrences dans la même phrase). Il use d’un ton très grave avec des termes comme « dangereux », « fragile », « souffrance », « divisions » – registre classique de la droite depuis De Gaulle. Sa posture volontariste (« Je veux être le président… ») est un clin d’œil explicite à l’anaphore sarkozyste (« Je veux être le président qui… »), qui avait été la clé de ses discours de meeting lors de la présidentielle de 2007. ► Fabien Roussel, PCF « Relevons ensemble le défi des jours heureux ! Reprenons ce pouvoir qui nous appartient. (…) Cette crise nous impose de nous unir, de reprendre le pouvoir aux multinationales, aux banques et assurances. (…) Faisons de l’égalité notre but. » Premier constat notoire : pas un seul « je » dans cette déclaration de candidature. Cela n’a d’ailleurs rien d’étonnant pour un PCF qui continue à voir plutôt d’un mauvais œil la première personne présidentielle. Ici, c’est donc le « vous » qui prime et qui, au fil du discours, se meut en « nous ». En évoquant les « jours heureux », Fabien Roussel fait allusion au programme du Conseil national de la Résistance – une référence importante dans l’imaginaire communiste. Pour le reste, il use d’une rhétorique classique en opposant « égalité » et « privilèges » ou encore le pouvoir « qui nous appartient » à celui des « multinationales » et des « banques ». ► Arnaud Montebourg « Je suis venu ici, libre et sans parti politique, sans autre attache que mes convictions et mon expérience. (…) Je suis venu proposer un projet que nous pouvons parfaitement concrétiser : la Remontada de la France ! En nous retroussant les manches et au forceps, s’il le faut ! » Arnaud Montebourg ne mobilise pas de vocabulaire politique, si ce n’est « la France », c’est assez surprenant pour une déclaration de candidature. Il préfère en effet évoquer la « Remontada », un terme footballistique… Preuve qu’on se déplace du débat strictement politique vers la recherche d’une audience davantage médiatique. Autre fait notable, le candidat emprunte au vocabulaire macroniste : d’abord en se présentant « sans parti politique, sans autre attache que [ses] convictions », ensuite en mettant en exergue son « projet », terme dont avait largement usé l’actuel président lors de la campagne de 2017. → A LIRE. Présidentielle : le Zemmour polémiste peut-il réussir en Zemmour candidat ► Éric Zemmour « Je suis venu vous parler d’un combat qui me tient à cœur : le combat des idées. Je suis venu vous livrer ma conception de la politique. (…) Être français est un privilège, soyons en fiers. Assumons notre grandeur. (…) Non, les Français n’ont pas dit leur dernier mot. » ^(1) Éric Zemmour reprend la thématique de l’homme providentiel, thème classique de la droite bonapartiste. Le « Je suis venu » (répété deux fois) semble faire allusion à la traversée du désert que le grand homme est censé connaître avant de se révéler… Comme les autres toutefois, il sacrifie au rituel voulant qu’au fil du discours le « je » se transforme en « nous ». Enfin, soupçonné de sympathie pétainiste, il s’applique ici à renvoyer plutôt à De Gaulle : l’homme du « non » (« Non, les Français… »). (1) Éric Zemmour n’est pas officiellement candidat. Il s’agit de propos tenus lors de son meeting de Béziers, le 16 octobre. L’Élysée, pourquoi y aller ? Des candidats sur le divan À découvrir L’Élysée, pourquoi y aller ? Des candidats sur le divan Pourquoi se lancer dans la bataille présidentielle ? Par « amour de la France », répondent en chœur lire la suite * élection présidentielle en France * président de la République * L'hebdo * Politique Les plus lus Isabelle de Gaulmyn. 1. 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