2022

Le pouvoir d’achat, priorité absolue des Français pour la présidentielle

Election Présidentielle 2022dossier
Selon un sondage paru ce lundi, le pouvoir d’achat arrive en tête des préoccupations des Français pour la prochaine élection présidentielle. La raison ? 80% d’entre eux estiment que ce dernier a baissé.
par LIBERATION et AFP
publié le 29 novembre 2021 à 10h21

Devant la santé, l’immigration ou, encore, la sécurité. Selon un sondage Odoxa pour Europe 1 paru ce lundi, le pouvoir d’achat serait la priorité absolue de l’élection présidentielle à venir pour les Français. En tout, 90 % des personnes interrogées estiment qu’il s’agit d’un sujet de préoccupation «très important» ou «assez important».

A la question «Parmi les grands domaines suivants quels sont ceux qui compteront le plus dans votre vote à l’élection présidentielle ?», les sondés, qui pouvaient sélectionner deux choix, ont répondu ainsi : 45 % évoquent le pouvoir d’achat, 30 % la santé, 25 % l’immigration, 24 % la sécurité et la lutte contre le terrorisme, 21 % l’environnement, 13 % le chômage, 13 % l’éducation, 10 % l’identité française, 9 % la fiscalité.

En outre, 80 % des Français auraient le sentiment que le pouvoir d’achat a plutôt eu tendance à se dégrader ces douze derniers mois. Et une immense majorité (94 %) pense que les confinements subis depuis un an et demi ont entraîné une accélération de la hausse des prix. Selon le sondage Odoxa, les Français estimeraient que la hausse des prix de l’essence et de l’énergie a été la plus pénalisante pour leur pouvoir d’achat mais la hausse des prix des produits de consommation courante les a aussi beaucoup affectés.

Un ressenti en contradiction avec une étude de l’Institut des politiques publiques (IPP), lié à l’Ecole d’économie de Paris, publiée plus tôt en novembre, selon laquelle tous les ménages avaient vu leur niveau de vie (c’est-à-dire l’ensemble de leurs revenus après impôts et prestations) progresser d’environ 1,6 % depuis le début du quinquennat, sauf les 5 % de ménages les plus pauvres, qui auraient perdu 0,5 % en moyenne.

Selon un article Libération, bien d’autres éléments sont à prendre en compte dans l’estimation de cet indicateur dont l’évolution serait, en raison de la crise sanitaire, en réalité contrastée depuis ces dernières années.