Publié le 01 décembre 2021 à 14h38

Présidentielle : Dupont-Aignan craint de ne pas avoir assez de parrainages

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Nicolas Dupont-Aignan, candidat de debout la France, a reconnu, ce mercredi, être à la peine pour réunir les 500 parrainages nécessaires pour se présenter à l’élection présidentielle.

Nicolas Dupont-Aignan, qui avait réuni 4,7% des suffrages au premier tour de l’élection présidentielle 2017, se dit en difficulté pour réunir les 500 parrainages pour être à nouveau candidat en 2022.
Nicolas Dupont-Aignan, qui avait réuni 4,7% des suffrages au premier tour de l’élection présidentielle 2017, se dit en difficulté pour réunir les 500 parrainages pour être à nouveau candidat en 2022. (Photo archives François Destoc/Le Télégramme)

Nicolas Dupont-Aignan, le candidat de Debout la France à la présidentielle, concurrencé par Éric Zemmour, n’a pas exclu, ce mercredi, de ne pas avoir suffisamment de parrainages de maires pour pouvoir se présenter au premier tour du scrutin.

Interrogé sur France Inter pour savoir où il en était dans le recueil des 500 parrainages requis, il a répondu que « ça avance », mais que « c’est dur, beaucoup plus dur » qu’en 2017. « Je ne les aurai peut-être pas, je les aurai peut-être, ça va être très juste », a-t-il ajouté.

Le président de Debout la France a ainsi lancé « un appel » aux maires, leur demandant de « parrainer pour la démocratie ». « Cela ne veut pas dire soutenir », a-t-il souligné.

La concurrence du RN et de Zemmour

Crédité, en juillet, de 4 à 6 % d’intentions de vote, Nicolas Dupont-Aignan a depuis dégringolé dans les sondages autour de 2 %, pâtissant d’une vague de départs de cadres du parti vers le RN mais aussi de la concurrence du candidat d’extrême droite Éric Zemmour, qui mord sur son électorat, ainsi que sur ceux de Marine Le Pen (RN) et des Républicains, et qui a été donné jusqu’à plus de 15 %.

Nicolas Dupont-Aignan avait obtenu un score de 4,7 % au premier tour de la présidentielle de 2017, avant de rallier Marine Le Pen. Il a depuis pris ses distances avec elle.

Interrogé, ce mercredi, sur l’officialisation la veille de la candidature d’Éric Zemmour, il s’est voulu serein, refusant d’en dire plus car, selon lui, le polémiste « a suffisamment de temps d’antenne » pour ne pas passer le sien à « commenter ».

Jean Lassalle en revendique 350

Par ailleurs, le député Jean Lassalle, également candidat à la présidentielle, à la tête du mouvement « Résistons », a confirmé de son côté que « le phénomène Zemmour est en train de changer la donne, car les parrainages sont publiés » : les maires « ont peur de parrainer Zemmour et, par conséquent, on ne parraine plus personne », même si le parrainage est « un acte du maire qui n’engage en rien la commune », a-t-il souligné sur radio J.

Il a toutefois fait état d’« une très bonne dynamique » en ce qui le concerne, avec « 350 parrainages » à ce jour.

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