Par SudOuest.fr
La candidate des Républicains confirme sa percée avec 17 % des intentions de vote au premier tour de l’élection présidentielle, dans le dernier baromètre Prési’Track d’OpinionWay pour « Les Échos ».

Le premier tour de l’élection présidentielle aura lieu le 10 avril 2022. À quatre mois de cette échéance, la plus importante de la Ve République, Valérie Pécresse, désignée toute fraîche candidate des Républicains, confirme sa percée dans le dernier baromètre Prési’Track d’OpinionWay pour « Les Échos ».

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Créditée à 17 % des voix, la femme de 53 ans, s’installe au second tour de l’élection présidentielle aux côtés d’Emmanuel Macron (24 %) et devant Marine Le Pen. La présidente du Rassemblement National est, elle, à un point derrière Valérie Pécresse, à 16 %. Et la dynamique de campagne ne joue pas en sa faveur, car depuis le dernier sondage, Marine Le Pen a perdu 4 points, quand la présidente de la région Île-de-France a gagné 6 points.

« La seule alternative crédible »

Encore en deçà du résultat de François Fillon au premier tour de 2017, avec 20 % des voix exprimées, Valérie Pécresse serait battue au second tour face au président de la République avec 46 % des voix, toujours selon le sondage. « Elle est la seule alternative crédible, dans l’esprit des électeurs, est chez les LR », détaille Bruno Jeanbart, le vice-président d’OpinionWay.

La gauche reste éclatée, avec 28 % du total des intentions de vote dont aucun candidat qui ne dépasse la barre symbolique des 10 %. Mais la toute récente potentielle candidature de Christiane Taubira dans cette campagne pourrait rassembler la gauche. Dans une vidéo, publiée ce 17 décembre sur ses réseaux sociaux, l’ancienne ministre « envisage » de se présenter à l’élection présidentielle de 2022, pour « jeter toutes mes forces dans l’union ».

Dans ce contexte, Éric Zemmour reste en embuscade. Le candidat d’extrême droite est crédité à 12 % des intentions de vote. L’annonce de sa candidature à l’élection présidentielle ne lui a pas redonné d’élan. À plus de 100 jours du premier tour, sa stature présidentielle est faible. Pour 77 % des Français, Éric Zemmour ne ferait pas un bon président et pour 55 %, « pas du tout ».

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