Xavier Bertrand candidat en 2022 : une officialisation après des mois de répétitions
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Le président de la région Hauts-de-France, qui a officialisé mercredi sa candidature à l’élection de 2022, ne cachait plus ses ambitions présidentielles depuis des mois.
Difficile d’être surpris par l’annonce de Xavier Bertrand, qui a officialisé ce mercredi 24 mars sa candidature à la présidentielle de 2022. « Plus déterminé que jamais », « je m’y prépare »… Le président (ex-LR) de la région Hauts-de-France n’a jamais caché ses ambitions présidentielles, et avait évoqué sa candidature du bout des lèvres à plusieurs reprises.
Déjà en septembre 2019, il annonçait la couleur sur le plateau de France 2 : « Est-ce que je suis candidat à la présidentielle ? J’y pense, mais y penser ne suffit pas », affirmait-il citant le besoin de préparation. Il posait toutefois une condition à cette candidature : sa réélection à la tête des Hauts-de-France, allant jusqu’à dire qu’une défaite aux élections régionales marquerait la fin de sa carrière politique. L’eau a depuis, semble-t-il, coulé sous les ponts.
En août dernier, il revenait à la charge : « Oui, je me prépare [à l’élection présidentielle] », déclarait-il auprès de « Corse Matin », tout en citant, à nouveau, une échéance plus proche : les élections régionales.
Xavier Bertrand, la voie du NordMoins d’un mois plus tard, il réitère auprès du « Parisien ». « Je sais une chose : je suis plus déterminé que jamais », répond l’ancien ministre sarkozyste à une question sur ses intentions pour 2022. « Je suis convaincu qu’Emmanuel Macron n’est pas celui qui réussira à réconcilier les Français, ni celui qui protégera le pays », assène-t-il.
Même discours sur Europe 1 : « Je ne vais pas me cacher derrière mon petit doigt », admet-il, réitérant sa « détermination à être candidat à la présidence de la République ».
Puis à nouveau en décembre, lorsque, interrogé sur 2022 sur France 3 il répond rapidement : « tout le monde sait clairement quelles sont mes intentions ».
« Les 50 nuances de candidature à la présidentielle »
A cela, il faut ajouter toutes les confidences des représentants de la droite sur cette éventuelle candidature, distillées pendant des mois dans la presse.
Le faux suspense est tel qu’il agace parfois. « Il nous fait les 50 nuances de candidature à la présidentielle », raillait le porte-parole du gouvernement Gabriel Attal en septembre dernier sur RTL.
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C’est auprès du « Point » qu’il « officialise » le secret de polichinelle, ce mercredi : « Oui, je serai candidat », énonce-t-il enfin.
Dans sa campagne, restent encore des épreuves de taille : les élections régionales, auxquelles il est toujours candidat à sa réélection dans les Hauts-de-France, mais aussi le fait de rallier les électeurs de droite. Alors qu’il a claqué la porte des Républicains en 2017, il devra convaincre son ex-parti, lui qui a balayé l’idée de participer à une primaire.
