Pouvoir d'achat : que proposent les candidats à l'élection présidentielle 2022 ?
La hausse des prix n'a pas échappé aux candidats à l'élection présidentielle qui a lieu dans six mois. De gauche à droite, les propositions se multiplient.
Le pouvoir d'achat est la préoccupation principale des Français à l'approche de l'élection présidentielle, selon un sondage Elabe pour BFM TV publié le 20 octobre. Et ça, les candidats l'ont bien compris et multiplient les promesses en ce sens.
Ce mardi, c'est la candidate PS Anne Hidalgo qui a abordé le sujet chez nos confrères de France Info. Elle prône ainsi une revalorisation du Smic, comprise en "10 à 15 %", a précisé la maire de Paris. Ce que promet également Arnaud Montebourg qui souhaite mettre en place un "grenelle" sur les salaires en vue d’une hausse générale mais différenciée selon les branches.
À gauche toujours, le candidat écologiste Yannick Jadot souhaite "rendre aux Français l'équivalent d'un treizième mois d'économies" en investissant 50 milliards d'euros chaque année dans les transports, l'amélioration de l'alimentation, mais aussi le logement. Ce qui devrait permettre de créer 1,5 million d'emplois. Ce à quoi il ajoute la proposition d'un "revenu citoyen" pour chaque adulte "en précarité" à partir de 18 ans.
Le porte-drapeau de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, rebondit sur la hausse des prix dans différents secteurs en proposant une "Loi d’urgence sociale" pour bloquer les prix des produits de première nécessité, dont ceux du gaz, de l’électricité et de cinq fruits et légumes. L'énergie est aussi un des points sur lequel le candidat PCF, Fabien Roussel, souhaite agir avec la nationalisation d’EDF et Engie pour "fixer les tarifs".
Salaires et charges sociales
Du côté de la droite, Valérie Pécresse souhaite abaisser les charges sociales afin d'augmenter les salaires nets de 10 %. Xavier Bertrand voudrait quant à lui faire en sorte que tous les salariés à temps complet soient rémunérés au moins 1 500 euros nets mensuels d’ici la fin 2022, un investissement chiffré à "5 milliards d’euros" pour l’État, financé par "des économies" par ailleurs.
Marine Le Pen prône la nationalisation des autoroutes pour "rendre du pouvoir d'achat aux Français" étant donné que cette mesure ferait, selon elle, baisser le tarif des péages "de 10 à 15%" et permettrait de 'livrer 1,5 milliard d’euros par an au budget de l’État'. Ce à quoi s'ajoute une autre proposition de la candidate RN : la privatisation de l’audiovisuel public, soit "2,8 milliards de redevances rendues" aux contribuables.
Enfin, Nicolas Dupont-Aignan prône une augmentation des salaires nets de 10 %, en diminuant les charges salariales de 30 % sur le quinquennat et souhaite "rétablir le dispositif d’exonération des heures supplémentaires qui assouplira les 35 heures".
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