Pouvoir d'achat : que proposent les candidats à l'élection présidentielle 2022 ?

  • Le pouvoir d'achat est une des principales préoccupations des Français à l'heure actuelle.
    Le pouvoir d'achat est une des principales préoccupations des Français à l'heure actuelle. Unsplash - Christian Dubovan
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l'essentiel La hausse des prix n'a pas échappé aux candidats à l'élection présidentielle qui a lieu dans six mois. De gauche à droite, les propositions se multiplient.

Le pouvoir d'achat est la préoccupation principale des Français à l'approche de l'élection présidentielle, selon un sondage Elabe pour BFM TV publié le 20 octobre. Et ça, les candidats l'ont bien compris et multiplient les promesses en ce sens.

Ce mardi, c'est la candidate PS Anne Hidalgo qui a abordé le sujet chez nos confrères de France Info. Elle prône ainsi une revalorisation du Smic, comprise en "10 à 15 %", a précisé la maire de Paris. Ce que promet également Arnaud Montebourg qui souhaite mettre en place un "grenelle" sur les salaires en vue d’une hausse générale mais différenciée selon les branches.

À gauche toujours, le candidat écologiste Yannick Jadot souhaite "rendre aux Français l'équivalent d'un treizième mois d'économies" en investissant 50 milliards d'euros chaque année dans les transports, l'amélioration de l'alimentation, mais aussi le logement. Ce qui devrait permettre de créer 1,5 million d'emplois. Ce à quoi il ajoute la proposition d'un "revenu citoyen" pour chaque adulte "en précarité" à partir de 18 ans.

Le porte-drapeau de la France Insoumise, Jean-Luc Mélenchon, rebondit sur la hausse des prix dans différents secteurs en proposant une "Loi d’urgence sociale" pour bloquer les prix des produits de première nécessité, dont ceux du gaz, de l’électricité et de cinq fruits et légumes. L'énergie est aussi un des points sur lequel le candidat PCF, Fabien Roussel, souhaite agir avec la nationalisation d’EDF et Engie pour "fixer les tarifs".

Salaires et charges sociales

Du côté de la droite, Valérie Pécresse souhaite abaisser les charges sociales afin d'augmenter les salaires nets de 10 %. Xavier Bertrand voudrait quant à lui faire en sorte que tous les salariés à temps complet soient rémunérés au moins 1 500 euros nets mensuels d’ici la fin 2022, un investissement chiffré à "5 milliards d’euros" pour l’État, financé par "des économies" par ailleurs.

Marine Le Pen prône la nationalisation des autoroutes pour "rendre du pouvoir d'achat aux Français" étant donné que cette mesure ferait, selon elle, baisser le tarif des péages "de 10 à 15%" et permettrait de 'livrer 1,5 milliard d’euros par an au budget de l’État'. Ce à quoi s'ajoute une autre proposition de la candidate RN : la privatisation de l’audiovisuel public, soit "2,8 milliards de redevances rendues" aux contribuables.

Enfin, Nicolas Dupont-Aignan prône une augmentation des salaires nets de 10 %, en diminuant les charges salariales de 30 % sur le quinquennat et souhaite "rétablir le dispositif d’exonération des heures supplémentaires qui assouplira les 35 heures".

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Les commentaires (15)
rienpapa Il y a 2 mois Le 28/10/2021 à 18:55

Le pouvoir d'achat n'est pas la première préoccupation des Français !

La "première préoccupation des Français " c'est les problématiques migratoire, post migratoire et sécuritaires liés aux problématique migratoire et post migratoire.

Ne pas l'admettre, refuser de le voir . . . . . Alors que ça fait quarante ans que ça dure. . . . .
RAZ LE BOL !

Adastra Il y a 2 mois Le 28/10/2021 à 12:50

Des chiffres mais pas d'idée? ...
Et toujours une inégalité foncière. Un raisonnement qui ne cesse de faire des sous-groupes et des niches et des incohérences. Comment créer de l'inégalité en pistant le quidam qui aurait le malheur de ne pas correspondre aux délires administratifs...Au point, exemple gouvernemental pour la prime coûteuse et vaine, de verser 200€ à un ménage dont chacun a le 13e mois (non compté) et qui gagne 3999€ par mois. Ça ne changera pas beaucoup leur pouvoir d 'achat, ni celui de leur voisin qui assume peut-être bien plus de charges avec 2001€ et qui ne touchera rien. Étroitesse d'esprit tellement répétitive...
Les classes moyennes sont les grosses perdantes de toutes ces idées fumeuses.

Ubu2 Il y a 2 mois Le 28/10/2021 à 11:23

Elle a abordé le sujet du logement social...
Le logement social au profit de la finance.
Afin de permettre aux classes populaires de se loger dans les grandes villes et ainsi afin de compenser les faibles revenus, on offre des logements sociaux.
Ainsi, les grandes entreprises dont les bureaux se trouvent dans les plus beaux quartiers ou les plus prestigieux, peuvent offrir de généreux salaires à leurs dirigeants et de copieux dividendes à leurs actionnaires. Elles n’ont pas besoin d’offrir des salaires permettant de se loger dignement à proximité pour leurs employés puisque, avec la complicité des municipalités, celles-ci offrent des logements sociaux.
C’est-à-dire qu'on fait compenser les économies de salaires de ces entreprises par des dépenses publiques. Ces entreprises pour des raisons d’optimisation fiscale, placent leurs sièges sociaux dans les paradis fiscaux de l’Union Européenne et ce sont les classes moyennes, obligées de s’éloigner de plus en plus des centres villes, qui financent les logements des plus bas salaires de ces entreprises.
Après, on nous parle de justice sociale…
Les logements sociaux sont financés par les impôts. Donc, par les classes moyennes en grande partie qui se retrouvent à financer leurs propres logements et ceux des autres.
Donc, ceux qui sont à l'origine des délocalisations et ainsi de la perte des emplois, compensent en taxant un peu plus au profit de la finance. A fortiori à l'approche des élections. Sur le plan électoral, le principal est de maintenir un nombre supérieur de bénéficiaires d'aides sociales par rapport aux classes sociales qui les financent tout en protégeant les plus riches.