Élection présidentielle française de 2022

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Élection présidentielle française de 2022
(1er tour)
(2d tour)
Type d’élection Élection présidentielle
Scrutin uninominal majoritaire à deux tours
Président de la République
Sortant
Emmanuel Macron
(LREM)

L'élection présidentielle française de 2022, douzième élection présidentielle de la Ve République et onzième au suffrage universel direct, est un scrutin permettant d'élire le président de la République pour un mandat de cinq ans. Cette élection se déroulera le dimanche , sauf décès ou démission du président en exercice, Emmanuel Macron. Si aucun candidat ne remporte la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour, un second tour aura lieu entre les deux premiers candidats le dimanche .

Contexte

Politique

Possible nouvelle candidature d’Emmanuel Macron

Élu en 2017, Emmanuel Macron est éligible à un second mandat consécutif.

En vertu de l'article 6 de la Constitution française, nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs de président de la République française[1]. Emmanuel Macron, qui a seulement été élu à l'issue de l'élection présidentielle de 2017 (face à Marine Le Pen), peut donc constitutionnellement présenter sa candidature en 2022.

Les débuts de la présidence Macron sont notamment marqués par l'affaire Benalla et le mouvement des Gilets jaunes, qui le pousse à organiser un grand débat national. La seconde partie de son quinquennat est caractérisée par un projet contesté puis reporté de réforme des retraites, la mise en place d'une convention citoyenne pour le climat et la pandémie de Covid-19.

Selon plusieurs médias, le chef de l’État prépare sa campagne présidentielle à partir du début de l'année 2021[2],[3]. Malgré l'échec de la majorité présidentielle à s'implémenter au niveau local, notamment par un faible nombre de conseillers municipaux élus en 2020 ainsi qu'une absence de régions conquises et un seul département supplémentaire remporté par le ministre des Collectivités territoriales Sébastien Lecornu lors des scrutins de 2021, Emmanuel Macron apparaît comme le grand favori de l'élection. Dans les mois qui précèdent la campagne, les sondages le place systématiquement en tête du premier tour et réélu au second tour peu importe son adversaire.

Affaiblissement du « front républicain »

En , le journal Libération titre, reprenant les mots d'un citoyen français : « J'ai déjà fait barrage, cette fois c'est fini »[4]. Le quotidien rapporte que, dans le cas d'un nouveau second tour opposant Emmanuel Macron à Marine Le Pen, de nombreux électeurs de gauche ne voteront pas pour l'actuel président, en raison de son positionnement davantage à droite qu’en 2017, ce qui rompt avec le « front républicain », traditionnellement appliqué face à l’extrême droite[5]. Selon un sondage Harris Interactive publié en , une grande part des électeurs refuseraient de voter pour l'un des deux au second tour[6].

Divisions et absence de leadership à droite

Contrairement à 2007 et 2012 avec Nicolas Sarkozy et comme en 2016-2017, aucun candidat ne s'impose naturellement à droite, dont le principal parti est Les Républicains (LR). Le parti, suite à la débâcle de François Fillon lors de l'élection présidentielle de 2017, se retrouve divisé entre les partisans d'une alliance avec la nouvelle majorité et ceux partisans d'une ligne dure. L'élection de Laurent Wauquiez à la tête du parti en 2017, représentant de la franche la plus dure, provoque le départ de nombreux élus, notamment Xavier Bertrand, président de la région des Hauts-de-France. L'échec du parti aux élections européennes de 2019, où la liste de François-Xavier Bellamy tombe sous la barre des 10%, pousse Laurent Wauquiez à la démission quelques jours plus tard. Christian Jacob le remplace lors du congrès d'octobre 2019.

À l'approche du scrutin présidentiel, Xavier Bertrand est perçu comme le favori des sondages. Réélu à la tête de sa région, il annonce sa candidature, tout en précisant qu'il ne souhaite pas passer par une élection primaire[7]. Finalement, une primaire interne est organisée au cours d'un congrès entre le 1er et le . Alors que Xavier Bertrand accepte finalement de se présenter, le congrès voit la victoire au second tour de Valérie Pécresse face à Éric Ciotti, ce qui fait d’elle la première femme à représenter la droite parlementaire lors d'une élection présidentielle en France[8],[9].

Multiplicité des candidatures à gauche

Concernant la gauche, le chercheur Antoine Bristielle distingue « deux grandes tendances », avec d'une part le Parti socialiste (PS) et Europe Écologie Les Verts (EÉLV), alignés sur la plupart des enjeux, et d'autre part l'électorat proche de La France insoumise (LFI) ; les principales divergences entre ces blocs portent selon lui sur la question économique et sur l’Union européenne, et amoindrissent la probabilité d'une candidature d'union ainsi que celle de la qualification d'une personnalité de gauche au second tour[10]. En , Anne Hidalgo, candidate socialiste désignée à l'élection présidentielle, se prononce pour une primaire de la gauche[11], mais sa proposition est immédiatement refusée par Fabien Roussel, Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot[12]. De son côté, l'ancienne garde des Sceaux Christiane Taubira, qui fait partie des favorites pour la primaire populaire, soutient l’initiative et apparaît comme une candidate potentielle[13],[14].

Économique et sanitaire

Modalités

Mode de scrutin

Le président de la République est élu directement par la population au scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois de façon consécutive[1]. Si aucun candidat ne recueille la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour de scrutin, un second tour a lieu quatorze jours plus tard entre les deux candidats ayant recueilli le plus de suffrages au premier tour[Note 1]. Au second tour, le candidat qui recueille le plus de suffrages l'emporte[15].

Le Conseil constitutionnel est, en vertu de l'article 58 de la Constitution, garant de la régularité de l'élection, de l'examen des réclamations et de la proclamation des résultats.

Conditions de candidature

Chaque candidat doit satisfaire plusieurs conditions[16] :

  • être de nationalité française ;
  • ne pas être privé de ses droits civiques concernant l'éligibilité ;
  • être âgé d’au moins 18 ans ;
  • être inscrit sur une liste électorale ;
  • avoir satisfait aux obligations imposées par le code du service national ;
  • ne pas être placé sous tutelle ou sous curatelle ;
  • avoir établi une déclaration de situation patrimoniale ;
  • posséder un compte bancaire de campagne ;
  • ne pas être candidat à un troisième mandat consécutif de président de la République ;
  • recueillir 500 « parrainages » de parlementaires ou d'élus locaux : ces parrainages doivent provenir d'au moins trente départements ou collectivités d'outre-mer différents et pas plus d'un dixième des élus signataires ne doit provenir du même département ou de la même collectivité d'outre-mer. La loi organique du impose la publication de l'ensemble des noms, au lieu de 500 tirés au sort comme c'était le cas antérieurement[17]. Ils doivent être envoyés directement au Conseil constitutionnel, par voie postale, qui les publie au fur et à mesure sur le site mis en place pour cette élection.

Dates de déroulement de l’élection

Conformément à l'article 7 de la Constitution, le premier tour de l'élection présidentielle doit avoir lieu entre 20 et 35 jours avant la transition du pouvoir à la fin du mandat de cinq ans du président sortant ; un second tour, s’il est nécessaire, intervient quatorze jours après le premier[15]. Emmanuel Macron ayant pris ses fonctions le , la passation de pouvoirs éventuelle avec son successeur devrait avoir lieu le au plus tard.

En vertu des dispositions constitutionnelles, l'élection présidentielle de 2022 peut donc se tenir soit les dimanches et (pour respectivement le premier tour et l’éventuel second tour), soit les dimanches et .

  • La seconde possibilité pourrait sembler la plus naturelle sachant que les sept élections présidentielles organisées en France depuis 1981 se sont déroulées à la fin du mois d’avril pour le premier tour et au début du mois de mai pour le second tour. Or, le premier dimanche du mois de est un jour férié[Note 2] correspondant à la fête du Travail, qui est notamment marquée par de nombreux rassemblements politiques et syndicaux exigeant une importante mobilisation policière, ce qui compliquerait la tenue du scrutin dans ces conditions. En outre, le premier tour aurait lieu pendant un week-end prolongé, en raison du lundi de Pâques, une situation qui pourrait renforcer une abstention électorale déjà croissante dans le pays.
  • Les dates du pour le premier tour et du pour un éventuel second tour présentent l’inconvénient d’organiser l’élection durant les vacances scolaires, surtout que toutes les académies le sont simultanément au moment du second tour, ce qui est là encore un facteur pouvant augmenter l’abstention[Note 3]. Néanmoins, depuis 1995, toutes les élections présidentielles successives ont été organisées pendant des congés scolaires[18],[20],[21].

Lors du Conseil des ministres du , le gouvernement retient les dates des et . Comme pour chaque élection présidentielle depuis 2007, les électeurs de la Guadeloupe, de la Martinique, de la Guyane, de Saint-Pierre-et-Miquelon, de Saint-Barthélemy, de Saint-Martin et de la Polynésie française voteront la veille, à savoir les samedis et , afin de tenir compte du décalage horaire[22].

Cependant, la Constitution prévoit des cas de report ou d’annulation de l’élection présidentielle[15] :

  1. en cas d'empêchement ou décès dans la dernière semaine de dépôt des candidatures d'une personne qui a annoncé son intention d'être candidate, le Conseil constitutionnel peut reporter l'élection ;
  2. en cas d'empêchement ou décès d'un candidat avant le premier tour, l'élection est reportée ;
  3. en cas d'empêchement ou décès d'un candidat qualifié pour le second tour, il est procédé de nouveau à l'ensemble des opérations électorales.

Candidats

Principaux candidats déclarés

Candidat (nom et âge[Note 4])
et parti politique
Principale(s) fonction(s) politique(s) lors de la campagne Commentaires
Nathalie Arthaud
(52 ans)
Lutte ouvrière
Porte-parole de Lutte ouvrière
(depuis 2008)
Porte-parole de Lutte ouvrière depuis 2008, elle est la candidate de ce parti en 2012 et en 2017. LO décide de sa candidature à l'occasion de son 50e congrès, en , afin d’« assurer la présence du courant communiste révolutionnaire » à cette élection[23]. Elle annonce sa candidature le [24].
François Asselineau
(64 ans)
Union populaire républicaine
Président de l'Union populaire républicaine
(depuis 2007)
Il est le fondateur de l'Union populaire républicaine en 2007. Il échoue à se présenter à l'élection présidentielle de 2012, puis obtient 0,92 % des suffrages exprimés à celle de 2017. Il annonce sa candidature le [25],[26].
Nicolas Dupont-Aignan
(61 ans)
Debout la France
Nicolas Dupont-Aignan Président de Debout la France
(depuis 2008)
Député de l'Essonne
(depuis 1997)
Ancien maire d'Yerres et député de l'Essonne, il est président de Debout la France. Il se présente aux élections présidentielles de 2012 et 2017, lors desquelles il obtient respectivement 1,79 % et 4,70 % des voix, s'alliant à Marine Le Pen pour le second tour en 2017. Il annonce une troisième candidature le [27],[28].
Anne Hidalgo
(62 ans)
Parti socialiste
Anne Hidalgo Vice-présidente de la métropole du Grand Paris
(depuis 2016)
Maire de Paris
(depuis 2014)
Elle annonce sa candidature le [29] puis est désignée par les adhérents socialistes le suivant[30].
Yannick Jadot
(54 ans)
Europe Écologie Les Verts
Yannick Jadot Député européen
(depuis 2009)
Après avoir remporté la primaire écologiste de 2016 face à Michèle Rivasi en vue de l'élection présidentielle de 2017, il se retire finalement pour soutenir le candidat socialiste Benoît Hamon[31]. Candidat à la primaire présidentielle de l'écologie en , il l’emporte de justesse au second tour face à Sandrine Rousseau[32].
Jean Lassalle
(66 ans)
Résistons
Jean Lassalle Président de Résistons
(depuis 2016)
Député des Pyrénées-Atlantiques
(depuis 2002)
Membre du Mouvement démocrate, il prend ses distances avec François Bayrou sur fond de désaccord stratégique et quitte le parti en 2016. Il est connu pour sa marche à travers la France en 2013[33]. Candidat en 2017 ayant obtenu 1,21 % au premier tour, il officialise sa nouvelle candidature le [34].
Marine Le Pen
(53 ans)
Rassemblement national
Marine Le Pen Députée du Pas-de-Calais
(depuis 2017)
Conseillère départementale du Pas-de-Calais
(depuis 2021)
Élue présidente du Front national en 2011, elle en est déjà la candidate en 2012 et en 2017, où elle termine en troisième puis deuxième position, étant battue par Emmanuel Macron au second tour de cette dernière élection. Elle annonce sa candidature à la présidence lors d'une conférence de presse le [35].
Jean-Luc Mélenchon
(70 ans)
La France insoumise
Jean-Luc Mélenchon Député des Bouches-du-Rhône
(depuis 2017)
Déjà candidat aux élections de 2012 et 2017, il propose sa candidature le , sollicitant une « investiture populaire » de 150 000 personnes pour valider sa candidature, ce qu'il obtient rapidement[36],[37].
Arnaud Montebourg
(59 ans)
L'Engagement
Arnaud Montebourg Aucune Ministre de l'Économie et du Redressement productif sous la présidence de François Hollande, candidat aux primaires présidentielles socialistes de 2011 et de 2017, il quitte le Parti socialiste en 2018 et annonce sa candidature le [38]. Le Mouvement républicain et citoyen et la Gauche républicaine et socialiste le soutiennent[39].
Valérie Pécresse
(54 ans)
Soyons libres - Les Républicains
Présidente du conseil régional d'Île-de-France
(depuis 2015)
Présidente de Soyons libres
(depuis 2017)
Ministre de l'Enseignement supérieur puis ministre du Budget sous la présidence de Nicolas Sarkozy, elle devient présidente de la région Île-de-France en 2015 et annonce sa candidature le à la primaire de la droite[40]. Elle remporte le congrès des Républicains le [41].
Philippe Poutou
(55 ans)
Nouveau Parti anticapitaliste
Conseiller municipal de Bordeaux
(depuis 2020)
Ancien syndicaliste à l'usine Ford de Bordeaux, il est candidat du Nouveau Parti anticapitaliste aux élections présidentielles de 2012 (1,15 % des suffrages exprimés) et de 2017 (1,09 %). Il est investi par son parti en vue du scrutin de 2022[42].
Fabien Roussel
(52 ans)
Parti communiste français
Fabien Roussel Secrétaire national du Parti communiste français
(depuis 2018)
Député du Nord
(depuis 2017)
Député de la 20e circonscription du Nord depuis 2017, il devient secrétaire national du Parti communiste français en 2018. Il annonce sa candidature le [43]. Les militants du parti confirment leur soutien à sa candidature lors d'une consultation interne en [44].
Christiane Taubira
(70 ans)
Walwari
Christiane Taubira Aucune Candidate à l'élection présidentielle de 2002 pour le Parti radical de gauche (PRG), elle devient ministre de la Justice sous la présidence de François Hollande. Elle annonce le sa candidature et la soumet à la Primaire populaire[45]. Elle bénéficie du soutien du PRG[46].
Antoine Waechter
(73 ans)
Mouvement écologiste indépendant
Antoine Waechter Conseiller municipal de Fulleren
(depuis 2001)
Président du Mouvement écologiste indépendant
(depuis 1994)
Il est le candidat des Verts à l'élection présidentielle de 1988 (3,78 %) avant de fonder le Mouvement écologiste indépendant en 1994, qu'il préside depuis. Il tente de se présenter aux élections de 1995 et 2017, sans parvenir à réunir suffisamment de parrainages. Il annonce sa candidature le [47].
Éric Zemmour
(63 ans)
Reconquête
Éric Zemmour Président de Reconquête
(depuis 2021)
Journaliste et écrivain, il annonce sa candidature le [48],[49]. Jean-Frédéric Poisson, président de Via, la voie du peuple, se désiste alors en sa faveur[50]. Jacline Mouraud, ex-figure des Gilets Jaunes, fait de même[51].


Autres


Primaires

Cinq primaires sont organisées en vue de l’élection présidentielle de 2022 :

Campagne

À partir de , alors qu'il est pressenti pour briguer un second mandat, Emmanuel Macron effectue une série de déplacements en France qui est considérée par l’opposition et par 56 % des sondés d'une enquête d'opinion réalisée par Odoxa-Backbone comme un moyen de faire campagne aux frais de l’État[61],[62]. Selon Le Figaro, il entend séduire les électeurs de droite en mettant l’accent sur les sujets régaliens, alors qu’il présentait une image plus centriste lors du précédent scrutin présidentiel et au début de son quinquennat[63].

Sondages

Dans la culture

Œuvres d'anticipation

Dans son roman Soumission publié en 2015, Michel Houellebecq imagine une victoire d'un candidat musulman à l'élection présidentielle de 2022 face à Marine Le Pen, Manuel Valls ou encore Jean-François Copé[64].

Le tome 2 de la bande dessinée La Présidente, intitulé Totalitaire et sorti en 2016, imagine d'un point de vue critique les deux années de présidence de Marion Maréchal à partir de 2022, déjà précédée de cinq ans par sa tante, Marine Le Pen. Œuvre de politique-fiction de l'historien François Durpaire, elle a été dessinée en noir et blanc par le dessinateur Farid Boudjellal[65],[66]. Un autre tome imagine la suite : La Vague, sorti en 2017.

Dans la bande dessinée Le Président de Philippe Moreau-Chevrolet et Morgan Navarro publiée en 2020, l'animateur Cyril Hanouna se lance à la conquête de l'Élysée en 2022[67].

Notes et références

Notes

  1. Le second tour peut éventuellement voir concourir d'autres candidats que les deux arrivés en tête au premier dans le cas de retraits de candidats mieux placés. Ce cas n'est encore jamais arrivé sous la Cinquième République.
  2. L'organisation d'une élection lors d'un jour férié n’est pas un obstacle juridique en soit, le second tour de l'élection présidentielle de 1988 s’étant tenu un , qui est un jour férié commémorant la victoire alliée de 1945[18].
  3. Une étude réalisée en 2006 par les universitaires Éric Dubois et Christian Ben Lakhdar indique que les vacances scolaires réduisent en moyenne de 1,7 point la participation électorale. Mais les avis sur la question ne sont pas unanimes[18],[19].
  4. L'âge des candidats est donné au , date prévue pour le premier tour de l'élection présidentielle.

Références

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  12. « Des militants et amis de LFI interpellent Mélenchon : « Participons à la Primaire populaire » », sur L'Obs, (consulté le )
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Voir aussi