Au-delà du camouflet infligé à la France, l'annonce par Washington de la future livraison de sous-marins à propulsion nucléaire à Canberra pose de nombreuses questions quant au risque de prolifération de cette technologie dans la zone Indo-Pacifique. Si cette opération, réalisée dans le cadre du nouvel accord stratégique entre les États-Unis, le Royaume-Uni et l'Australie se concrétise, l'île-continent rejoindrait le club très fermé des six nations disposant de submersibles de ce type : les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, la Russie, la Chine et l'Inde, toutes dotées de l'arme atomique.