Le Covid m'a sevrée des boîtes et de l'alcool - BLOG | Le Huffington Post LIFE ×Main MenuFrancePolitiqueEmmanuel MacronPrésidentielle 2022Régionales 2021SondagesAssemblée nationalePoliceTerrorismeJusticeLREMParisInternationalJoe BidenDonald TrumpEtats-UnisEuropeAfriqueAsieCORONAVIRUSÉconomieTechnoImpotsImmobilierChômageEmploiENVIRONNEMENTPodcast environnementEn transit.ionCatastrophes naturellesRéchauffement climatiqueBiodiversitéAnimauxÉcologieAgricultureLifeBien-êtreAlimentationFormeSexualitéVoyageFemmesParentsPsychoSantéTémoignageCultureCinémaMédiasSéries téléMusiqueJeux vidéoLivresArtPeopleMÉDIASVIDÉOSPlusSciencesTechnoC’est demainEspaceSportLe Bon LienRéseaux sociauxInsoliteModeÉducationFaits diversLa vie est belgeSuivez-nousTermes | Règles de respect de la vie privéeFait partie de HuffPost News. ©2022 BuzzFeed, Inc. Tous droits réservés.PolitiqueInternationalCORONAVIRUSENVIRONNEMENTLifeCultureMÉDIASVIDÉOSFranceOpen editions submenu LIFELe Covid m'a sevrée des boîtes et de l'alcool - BLOGVous ne me trouverez plus quatre soirs par semaine dans les clubs de ma ville. Pour moi, les boîtes de nuit et l'alcool, c'est fini.Par Charlie N.En formation professionnelleEn formation professionnelle07/10/2021 11:40 CEST | Actualisé octobre 14, 2021Mindful Media via Getty ImagesMars 2020. Depuis six mois, je dérivais, j’étais perdue, j’avais un seul but toutes les semaines: aller en boîte me vider la tête, faire de nouvelles rencontres. Du mercredi au dimanche, tous les soirs. Puis, il y avait l’alcool. Je buvais beaucoup trop. (photo d'illustration)ADDICTION - La veille de l’annonce du premier confinement, j’étais en boîte de nuit. C’était ma dernière soirée, mais je ne le savais pas encore. Les boîtes et l’alcool, j’y étais complètement accro, c’était mon quotidien. Je m’en fichais du Covid, je voulais juste profiter, m’évader.La soirée ressemblait à toutes les autres, avec beaucoup plus de monde que d’ordinaire, on faisait quelques rencontres. On buvait beaucoup plus que d’habitude et on a franchi une limite que l’on s’était fixée: ramener chez nous un groupe de trois garçons que l’on ne connaissait absolument pas pour un after.À lire aussi sur l'addiction à l'alcool:"L'alcool prenait trop de place dans ma vie, un matin, j'ai décidé d'arrêter"Après, on a pris la voiture pour les ramener et, au retour, on s’est arrêtées sur le parking d’Ikea pour dormir. C’était ça une vie normale pour moi.Jusqu’au Covid. Vous avez envie de raconter votre histoire? Un événement de votre vie vous a fait voir les choses différemment? Vous voulez briser un tabou? Vous pouvez envoyer votre témoignage à temoignage@huffpost.fr et consulter tous les témoignages que nous avons publiés. Pour savoir comment proposer votre témoignage, suivez ce guide! Mon rapport avec les boîtes de nuit et l’alcool a complètement changé depuis. Je n’irai plus en boîte.PublicitéEntre 50 et 150 euros par soiréeMars 2020. Depuis six mois, je dérivais, j’étais perdue, j’avais un seul but toutes les semaines : aller en boîte me vider la tête, faire de nouvelles rencontres. Du mercredi au dimanche, tous les soirs. Puis, il y avait l’alcool. Je buvais beaucoup trop. C’était devenu un engrenage, une spirale infernale dont je n’arrivais pas à me sortir, j’en voulais toujours plus. Le monde de la nuit était un gouffre financier. Je dépensais entre 50 et 150 euros par soirée. Vice a demandé à trois spécialistes de l’alcool de décrypter ses effets sur notre organisme. Si, à 20 ans, on est encore solide sur ses appuis, passé la trentaine notre corps peut nous le faire payer. Ce qu’une consommation d’alcool excessive à 20 ans fait à votre corps https://t.co/DP7jCNKnmz pic.twitter.com/ueL5t30nRV — VICE France (@VICEfr) June 22, 2017 Je passais en coup de vent chez mes parents, juste histoire de dormir, manger, me préparer pour sortir le soir. Malgré leurs remarques, toujours les mêmes: “C’est pas un hôtel ici”; “On te voit jamais”; “Tu vas pas encore sortir.”PublicitéÀ l’annonce du confinement, j’étais gavée, énervée. Mais, à l’inverse de ce que je pensais à ce moment-là, cette pandémie a eu un effet positif sur moi. Le confinement m’a permis de me retrouver avec moi-même, de prendre du recul et le temps de poser les choses, dans ma tête, mais aussi sur le papier.Nos soirées maintenant c’est de la musique et des jeuxJe ne sortais plus, je ne buvais plus. C’était un peu une cure, mais à domicile. Ça s’est fait sans que je m’en rende compte. J’ai eu le déclic l’été 2020, à un anniversaire. Ça faisait des mois que je n’avais pas touché une seule goutte d’alcool. Mon corps n’était plus habitué, mais je n’en avais pas conscience. Jusqu’à ce que je tombe dans un coma éthylique en fin de soirée. Depuis, ma vision des choses a évolué en bien.Mes amies avec qui je sortais sont toujours mes amies actuelles. On s’en est sorties ensemble, on grandit et on avance ensemble. On a une amitié plus que sincère, solide et saine. On adore se faire des soirées à la maison, tranquilles, juste entre nous, avec un peu de musique, des jeux: Monopoly, Limite Limite, Picolo, karaoké…J’aime profiter des choses simples et toutes bêtes de la vie: aller au restaurant, au cinéma, profiter de ma famille le dimanche, se faire des petites bouffes à la maison avec les copines. Boire de l’alcool est souvent une histoire de pression sociale. Au-delà des effets, c’est pour être acceptée que Chloé a commencé. Avant de gagner en maturité. Aujourd’hui, je me sens mieux, mais ce n’est pas fini. J’ai surtout appris que l’addiction est une réelle maladie. Ce billet provient des ateliers d’écriture menés par la ZEP (la Zone d’Expression Prioritaire), un dispositif média d’accompagnement à l’expression des jeunes de 15 à 25 ans qui témoignent de leur quotidien comme de toute l’actualité qui les concernent. La ZepÀ voir également sur Le HuffPost: L’addiction à l’alcool est-elle moins grave qu’une autre?LIRE AUSSIDans "C à vous", Jérémy Ferrari se confie sur son "alcoolisme noir" et ses troubles du comportementBLOG - Les femmes se cachent pour boire et c'est un vrai problèmeEnvoyer une correction Plus:Covid-19témoignagealcooltémoignage zepaddictionCharlie N.En formation professionnelle On en parleStéphane Guillon interpelle Robert Ménard sur son soutien à Marine Le PenNovak Djokovic ne jouera pas l'Open d'Australie, il va bien être expulséCéline Dion à nouveau contrainte d'annuler des concerts pour raisons de santéUne enquête ouverte après la mort d'une Française au Maroc, tuée sur un marchéAprès l'éruption aux îles Tonga, la menace de tsunami est "passée"L'expérience "inattendue" de ce chercheur français qui a doublé DiCaprio dans "Don't look up"Suivez-nous!Inscrivez-vous à notre newsletterS'inscrireAvec notre newsletter, recevez le meilleur de la rubrique LIFE directement dans votre boîte mail, deux fois par semaine.En vous inscrivant à ce service, vous acceptez que votre adresse mail sera utilisée par la société Huffington post, responsable de traitement, pour les finalités suivantes: gestion de votre inscription et envoi des newsletters, établissement de statistiques anonymes et règlement d’éventuels différends liés à l’utilisation du service. Le sous-traitant en charge du service est The Hufffington Post Holdings (Etats-Unis). Vous pouvez vous désinscrire à tout moment ou exercer vos droits sur vos données auprès de notre Délégué à la protection des données. Pour plus d’information, consultez notre Politique de confidentialité.Successfully Subscribed!Realness delivered to your inbox PolitiqueInternationalCORONAVIRUSENVIRONNEMENTLifeCultureMÉDIASVIDÉOSVotre publicitéMentions légalesCookiesConditions d'utilisation (Actualisée)RSSConfidentialité (Actualisée)À propos de nousNous contacterFait partie de HuffPost News. ©2022 BuzzFeed, Inc. Tous droits réservés.The Huffington Post