Présentation du projet

Ce site a été réalisé dans le cadre du cours "Projet encadré et programmation" du M1 PluriTAL (Paris III, INALCO, Paris X). L'objectif du projet est de mettre en oeuvre une chaîne de traitement textuel semi-automatique depuis la récupération des données jusqu'à leur présentation. En effet, nous devions choisir un mot (ou groupe de mots) en français et dans d'autres langues (ici le français, l'anglais et le japonais), pour rechercher le nombre d'occurences de ce terme dans un corpus multilingue.

Nous avons choisi de travailler sur la vie multilingue du mot "schizophrénie" car c'est un sujet qui peut-être traiter de manière similaire en anglais et en français tout en étant tout à fait différent en japonais. Voici une rapide présentation de cette maladie.

Un mot sur la schizophrénie !

Vous pensiez tout savoir de la schizophrénie ? Détrompez-vous, la plupart d’entre nous se trompe constamment à ce sujet. On a tous déjà entendu « espèce de schizo » en parlant de quelqu’un qui n’avait pas l’air d’être lui-même. Figurez-vous que c’est un mauvais usage du langage. En effet, contrairement à ce que la majorité pense, la schizophrénie n’a absolument rien à voir avec le dédoublement de personnalité. La schizophrénie est une maladie du cerveau qui, d’après les chercheurs, serait d’origine génétique. Donc a priori, il n’est pas possible de guérir de cette maladie. En revanche, les symptômes peuvent s’atténuer grâce à de nombreux traitements existants.

La schizophrénie est une maladie mentale touchant 0,7% de la population mondiale. Elle se caractérise par des délires, des hallucinations ou encore un retrait social ainsi que par des difficultés cognitives. Selon, les pays et les cultures, la perception de cette maladie peut-être très différente.

La schizophrénie est une maladie qui affecte les pensées, les émotions et le comportement des personnes qui en sont atteintes. Cela explique le fait qu’une personne schizophrène ait du mal à créer des liens avec le monde extérieur. Un schizophrène peut également entendre des voix ou avoir des hallucinations qui lui paraissent très réelles pour lui. Par conséquent, il peut souvent penser qu’on lui veut du mal. Contrairement à ce qu’on peut penser, les schizophrènes ne sont pas des personnes dangereuses pour les autres mais pour elles-mêmes. Par exemple, les hallucinations peuvent les amener à croire qu’ils sont poursuivis, et donc parfois, cela les amène à commettre l’irréparable.

Pour aller plus loin, un lien qui n’a rien à voir avec la schizophrénie, mais que nous trouvions très intéressant à partager, qui parle d’un projet secret de la CIA appelé MK-ULTRA, qui visait à manipuler les esprits via des pratiques plus que douteuses. Pour le voir, il faut cliquer ici.

Nous avons mené nos recherches en voulant savoir comment sont perçus les schizophrènes en France, au Japon et aux Etats-Unis et de voir quels sont les différents remèdes apportés par ces trois pays. Nous avons aussi voulu travailler sur des témoignages de malades issus de ces pays différents de par leur langue, leur histoire et leur culture.

Pour le choix des sources de textes qui vont constituer le corpus, nous avons choisi aussi bien des articles de presse, que des articles de blogs. Nous avons aussi consulté les sites des différents ministères de la santé propre à chaque pays étudié. Nous avons choisi ces sources en nous demandant dans un premier temps si la schizophrénie est traitée de la même manière dans chacun de ces pays, et cela nous ensuite amené à nous poser les questions suivantes : « La schizophrénie est-elle toujours considérée comme une maladie ? Quels sont les traitements proposés pour permettre une meilleure qualité de vie aux personnes qui en sont atteintes ? »

En ce qui concerne les langues étudiées, nous avons décidé de prendre le français, l'anglais et le japonais.

Bonne visite à tous !

Marie-Charlotte METTOT & Virginie POADEY

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