La Birmanie, de son nom officiel République de l’Union du Myanmar, est le plus vaste État de l’Asie du Sud-est continentale, ayant une frontière commune avec le Bangladesh, l’Inde, la Chine, le Laos et la Thaïlande.

Ce pays officiellement a été dirigé, depuis une cinquantaine d’années, par une succession de dictatures militaires, dont les agissements, notamment en matière de violations des droits de l’homme, n’ont cessé d’être dénoncés par les puissances occidentales.

Les récents développements politiques, notamment la libération, le 13 novembre 2010, de l’opposante Birmane, Daw Aung San Suu Kyi, surnommée par les médias internationaux « la Dame de Rangoun », figure de l’oppositionnon violente à la dictature militaire de son pays, lauréate du prix Nobel de la paix en 1991, jusque là placée en résidence surveillée par la junte militaire au pouvoir, puis, son élection au poste de député le 1er avril 2012, lors d’élections partielles remportées par son parti, ont à nouveau porté ce pays au premier plan de la scène médiatique internationale.

La Birmanie est un pays riche en ressources naturelles et offre donc un fort potentiel de développement économique. Toutefois, la gestion du pays depuis son indépendance a eu des conséquences catastrophiques tant sur le plan économique que sur le plan humain et la transition politique vers une vraie démocratie s’avère être un processus aussi long qu’incertain. (Pour de plus amples informations à ce sujet, voir Economic Development of Myanmar, Myat Thein, Institute of Southeast Asian Studies, 2004.)

Compte tenu de ces éléments, nous nous sommes interrogées sur le regard porté par les médias étrangers sur l’économie Birmane. La levée des sanctions occidentales a-t-elle motivé les investisseurs ou bien le discours dans les médias sur l’économie du pays reste-t-il nuancé ? Ce projet tente de donner une réponse à cette question avec un traitement informatique automatique de pages web des médias internationaux.

Petite explication sur le nom du pays : Burma est le nom préféré de Aung San Su Kyi, des birmans expatriés, des militants des droits de l’homme et des pays soutenant le mouvement pour la démocratie en Birmanie. Myanmar est le nom officiel du pays, de plus en plus utilisé à l’étranger, signe de reconnaissance des changements effectués par le gouvernement Birman. Un article intéressant sur ce sujet :  Burma or Myanmar? For Clinton, no easy answer dans le Washington Post.