Conclusion

Pour notre projet, nous sommes parties d'une problématique qui visait à étudier les différentes façons de traduire l'idée de devoir dans quatre langues. Pour mener notre étude, nous avons dû recueillir un corpus sur internet. Pour ce faire, nous avons rédigé un programme en bash qui nous a permis d'aspirer plus de deux cents pages web pour les enregistrer localement, d'en extraire le contenu texte, à partir duquel nous avons ensuite extrait les contextes d'apparitions des formes recherchées. Nous en avons fait une brève analyse linguistique, dont nous avons retiré les conclusions suivantes :

- En allemand, nous avons étudié deux formes : « müssen » et « sollen ». Nous en avons déduit que « müssen » traduit une obligation plus forte, mais c'est jusque là ce que nous apprennent les grammaires allemandes. Nous aurions aimé pouvoir fournir une analyse plus poussée.

- En anglais, nous trouvons une plus grande variation pour exprimer l'idée de devoir : une gradation dans l'exigence exprimée de « must » à « should » à « need ».

- En chinois, nous pouvons faire les mêmes remarques qu'en anglais. Trois termes se disputent les champs du sens de devoir, et le sens se découpe d'une manière très similaire dans ces deux langues : must-必须, should-一定要, need-不得不.

- En français, l'impossibilité d'étudier nos données avec le Trameur a réduit les possibles de notre analyse. Nous avons compté les occurrences du verbe DEVOIR dans ses différentes formes. Nous n'en tirons pas de vraies conclusions.

D'un point de vue plus personnel, ce projet encadré nous a beaucoup appris dans le domaine de la programmation. Nous avons appris un nouveau langage de programmation, bash, et revu un peu de perl pour l'une d'entre nous. La confection de ce site nous a aussi donné l'opportunité de découvrir ou redécouvrir les bases de l'HTML et de pousser nos connaissances, d'en apprendre plus. De plus, nous avons découvert un nouvel outil lexicométrique : le trameur. Enfin, nous avons pu prendre conscience des difficultés liées à l'encodages des différentes langues, des difficultés qui, selon nous, vont désormais rythmer le quotidien de notre vie étudiante et plus tard, celui de notre vie professionnelle.

Nous sommes en revanche un peu déçues par le côté linguistique. La mise en place des outils informatique pour collecter nos données nous a pris la majeur partie du semestre et ne nous a as laissé le temps pour une vraie analyse linguistique. Mais c'est ce qui a rendu notre travail si formateur du point de vue informatique.